Révision du règlement des terrasses : 3ème round

Le compte-rendu de la troisième réunion de concertation. Nous vous prions de nous excuser pour sa manque de qualité éditoriale et son manque de concision. Pour mémoire, nos associations et collectifs sont tous des bénévoles. Ce compte-rendu a au moins le mérite de rendre compte des débats et des arguments des représentants des habitants de paris et da la Ville.

Cette nouvelle réunion sur l’évolution du règlement des étalages et des terrasses (RET) est  introduite par Olivia Polski.  Nous notons qu’un représentant de la police municipale (DPSP) et un représentant de la préfecture étaient présents. Le débat commence alors que nombre de participants ne peuvent se connecter, c’est impossible sans compte Zoom. Curieusement? 

En introduction, l’animateur du cabinet État d’esprit Stratis rappelle que cette deuxième réunion, réservée aux associations, est une « concertation ». Gilles Pourbaix, au nom du Collectif Habitants de Paris, rappelle les conditions dans lesquelles se font ces réunions au travers d’une déclaration liminaire où il souligne notamment la précipitation de la mairie, la communication tardive des documents aux participants…

Le Collectif Habitants de Paris, qui compte 41 associations et collectifs, avait préparé un diaporama pour cette réunion. L’organisateur de la “concertation » est un cabinet externe à l’administration pour, en principe, assurer l’impartialité de la concertation. Mais il a refusé que nous présentions notre diaporama. La réalité de la concertation est donc celle d’une « concertation » asymétrique : les institutionnels disposent de moyens d’information et d’argumentation dont les représentants des parisiens sont dépouillés ! 

Les participants sont réunis ensuite en deux ateliers, comme lors de la réunion de la semaine passée, l’un sur le cadre de vie, l’autre sur le contrôle et la prévention avec comme base de discussion un canevas de thèmes préparés à l’avance. À nouveau dans ces ateliers, il est ressorti la vie impossible des riverains, l’absence de contrôle qui maintiendront malheureusement le quotidien insupportable des habitants et l’impunité des exploitants égoïstes. 


Dans le premier atelier, les termes « d’enfumage », d’inutilité de ces discussions ont été employés d’emblée.
Figuraient parmi les participants les « Noctambules Citoyens » (une association récente) qui a rappelé soutenir la ville de Paris dans cette opération en lien avec Frédéric Hocquard et se dit engagée dans la prévention via les réseaux sociaux pour le respect des habitants par les usagers de la nuit.
À nouveau ce qui a été le plus demandé est la publication périodique (hebdomadaire ?) par la mairie des signalements des exploitants irrespectueux avec les mesures prises à leur encontre. Un zonage pour éviter la concentration des établissements est proposée avec des terrasses éphémères normées…

En parallèle de quoi, nous avons dénoncé  le mélange d’urgence et d’empressement pour réformer le règlement, alors qu’une telle opération demande du temps, de la réflexion et du recul. Pour mémoire il a fallu 8 mois pour modifié le précédent RET qui date de 2011.

Il est rappelé que peu des nombreux signalements DansMaRue » ont été suivis d’effet. Les échanges ont été nourris sur les sanctions et leur gradation pour conclure que sans volonté de les appliquer, les afficher ne sert à rien !

L’inesthétique des terrasses éphémères est réévoquée et aussi le fait qu’elles soient installées, puis non démontées, devenant ensuite des « dépotoirs ». Gilles Alayrac de la DPSP a mal pris l’avis général constatant que sa direction ne soit pas très présente et qu’elle verbalise peu. Il a pourtant affirmé que c’était tout le contraire?

La maire du 8e a expliqué ce qu’elle avait mis en place rue de Ponthieu où les restaurateurs respectaient les habitants. Mais selon elle, « il faut que les uns et les autres fassent des efforts et se parlent sinon le pays partira en vrille!« . Phrase un peu trop facile quand jusqu’à présent tout a été attribué au même secteur sans écoute des autres, en particulier des habitants. 


Dans le second atelier, l’animateur a soumis aux participants l’idée d’avoir des référents terrasses dans chaque quartier. Les associations ont souligné qu’il existe déjà des référents nuit qui ne servent à rien et se sont montrés dubitatifs sur cette fonction qui nécessiterait des temps pleins. La coordinatrice des Pierrots de la Nuit a longuement pris la parole pour soutenir l’idée du référent terrasses.
ont longuement pris la parole pour vanter la médiation, que les associations et collectifs présents rejettent. Ceux-ci demandent au contraire la stricte application de la règlementation et des sanctions en cas de manquements. Ils déclarent ne pas être prêts à revivre le chaos de l’été dernier.

Le Collectif Nuisances Sonores a rappelé que les nuisances sonores doivent être réglées sur le moment et que leur expérience montre que les instances de médiation peuvent durer des mois sans résultat satisfaisant. Le Collectif Vinaigriers rappelle que tout le monde a essayé la médiation l’an dernier et s’est retrouvé face à l’échec. 

Gilles Pourbaix a rappelé que les associations et collectifs présents à la consultation ont plus de 10 ans de vécu de tentatives de médiation qui n’ont pas réussi à résoudre les problèmes. Il a rappelé que seul un régime de sanctions appliquées peut résoudre le problème et que les Pierrots de la Nuit ont largement fait la preuve de leur inutilité.

L’animateur est revenu sur des instances de régulation tripartites bien que le principe ne sucitait pas l’intérêt. Le Collectif Vinaigriers a rappelé que c’était plus un outil de pilotage qu’une solution efficace pour régler les problèmes.

L’animateur est revenu sur la question de qui appeler et à quel numéro en nous demandant si nous avions des propositions à faire par rapport à cette idée de guichet unique.
Le Collectif Nuisances Sonores a demandé que ce soit un guichet pour dépêcher des contrôles immédiatement. L’animateur a demandé si quelqu’un de la DPSP pouvait répondre, mais il n’y avait personne pour répondre. 

Le Collectif Droit au Sommeil a rappelé que s’il n’y a pas suffisamment d’effectif de DPSP la nuit, il faut être strict sur les sanctions et que pour faire de la médiation, il faudrait vraiment avoir de gros effectifs sur le terrain. Il a rappelé que les solutions à envisager dépendent des effectifs qui seront déployés la nuit par la DPSP. L’animateur a opiné et rappelé que « c’est en cours de réalisation » mais que ça ne sera pas opérationnel cet été. Le Collectif a confirmé qu’il demandait une DPSP joignable 24h/24, avec quelqu’un au bout du fil. D’autres participants ont fait part de leur expérience avec la Police Nationale qui répond après de longs temps d’attente et n’a pas l’effectif pour intervenir.

Franck Bouniol de la Mairie du 5ème arrondissement voulait savoir ce qu’il est prévu pour un contrôle après 22h00 dans le cadre des terrasses éphémères, s’il est possible d’avoir des coordinations entre Commissariat et DPSP, rappelant que la présence sur le terrain de la police est indispensable pour dissuader les irréductibles contrevenants.
Sans réponse, l’animateur est passé à la question suivante : les outils d’objectivation et de remontée des problèmes, notamment DansMaRue et les capteurs auxquels les commerçants sont favorables dans la mesure où la mise en place du dispositif serait concertée.

Le Collectif Droit au Sommeil a rappelé sa demande de créer un Onglet Nuisances Sonores dans DansMaRue, en précisant à nouveau que ça ne sera efficace que s’il y a des agents en bout de chaîne capables de traiter l’information en temps réel.
Le Collectif Nuisances Sonores a signalé que si les sanctions étaient dissuasives, la DPSP n’aurait pas à intervenir aussi souvent.
L’animateur a demandé à Mme Vilalta, de la Préfecture de Police, d’intervenir, alors qu’elle s’occupe principalement du Pôle Etudes & Contrôles chargé de la musique amplifiée et pas des nuisances de personnes en terrasses (qui relève de la DPSP!). Mme Vilalta a rappelé que les terrasses éphémères ne doivent pas avoir de son amplifié et que certains exploitants l’an dernier avaient diffusé la musique amplifiée en laissant leurs portes ouvertes et en sonorisant les terrasses. La Préfecture de Police demande la dépose immédiate des enceintes installées à partir du moment où elles n’ont pas fait l’objet d’une étude d’impact. Elle a signifié qu’elle savait parfaitement que « quelques jours pour les riverains qui souffrent d’une nuisance, c’est une éternité » mais que la Police essayait toujours d’intervenir au plus vite. Gilles Pourbaix a rappelé que la diffusion de musique amplifiée était interdite sur toutes les terrasses (!).

Madiane De Souza Dias, de la direction des affaires juridiques à la Ville de Paris, a pris la parole. Il a pour rôle de voir la faisabilité juridique de ce que nous proposons. Il a demandé s’il y avait eu des mesures de fermeture administrative pour trouble à l’ordre public pendant la période des terrasses éphémères l’an dernier. Mme Vilalta n’avait pas les informations sous les yeux mais qu’elle la transmettrait. L’animateur s’est engagé à transmettre la réponse aux associations.


Le retour en séance plénière a permis de rassembler les propositions des deux ateliers. L’animateur a mis en exergue les propositions du secteur des restaurants et des bars très orientées sur la médiation pour laquelle nos associations et collectifs restent soit sceptiques, soit hostiles pour la plupart en conséquence de l’échec cuisant de leurs expériences passées avec les acteurs que la Ville persiste à privilégier (cf. les Pierrots de la Nuit qui prétendent parler au nom des riverains).
La régulation a été abordée avec l’éventualité d’une commission tripartite ad hoc (préfecture/ DPSP, mairie et riverains) mais il est annoncée que celle-ci, si elle était créée ne le serait pas cette année. Le permis à points est revenu dans la discussion  et une forte attente d’une vraie police municipale.

Il a été demandé que la Maire de Paris s’exprime officiellement sur la protection des habitants contre les nuisances des terrasses. 

Tweet de la Maire de Paris largement commenté lors de la réunion

En conclusion,  il est rappelé que les contributions écrites des participants devaient être envoyées avant le 3 mai pour préparer la réunion du 7 mai. À la toute fin de la réunion un habitant demande à Olivia Polski si à la mairie on pense aux nuits des malades, des personnes âgées, des enfants, des personnes qui travaillent le jour… Sa réponse a été de défendre cette profession très touchée et de recréer du lien social grâce à la réouverture des terrasses…. Le leitmotiv habituel.

18 Comments

  1. Claire

    Ne pas négliger que, selon les dernières déclaration du PR Emmanuel Macron, comme toutes les métropoles de France, la Ville de Paris est sous contrôle du gouvernement dès lors que le taux d’incidence du virus et ses variants est supérieur à 400/100 000 .
    Le gouvernement, en concertation avec les préfets et les collectivités locales, peut alors décider de bloquer les réouvertures.
    2 critères complémentaires pour en décider :
    – une augmentation très brutale de ce taux
    – et une menace de saturation des services de réanimation
    Voici de quoi, il faut l’espérer :
    – Obliger Mme Hidalgo et son l’équipe à plus de professionnalisme que lors des précédents déconfinements et arrêter de nous mener en bateau avec des signalements qui n’ont aucune suite, la police municipale n’étant pas apte à intervenir à hauteur des problèmes que la Ville multiplie avec son système de terrasses « éphémères ».
    – Pousser le Préfet de police de Paris à rectifier son arrêté d’interdiction de consommer de l’alcool sur la voie publique (hors périmètres des terrasses exploitées par un établissement) :
    * en couvrant tout Paris et non les seuls périmètres sélectionnés pour la sortie de confinement (principe d’égalité entre les citoyens)
    * en étendant cette interdiction au moins jusqu’à l’automne (actuellement, 24 mai, on se demande si c’est une plaisanterie)
    État et Ville, les responsabilités ne sont pas diluées, mais partagées, les citoyens ne se tromperont pas.

  2. Marisa

    En tant que parisienne les terrasses sur emplacements de parking et trottoirs ont transformé la vie en cauchemar. Malgré le 3eme confinement je garde un souvenir douloureux de ce qui s est passé l’été dernier. Vacarme permanent sous les fenêtres, donc impossibilité de dormir , d’ouvrir mes fenêtres en pleine canicule, odeurs d’urine, agression verbale si l’on ose faire la moindre réflexion. Paris devient hostile pour ses habitants, ses enfants et ainés qui vivent ce cauchemar. Comme si l’enfermement du confinement, la manque de verdure et d’espace à l’intérieur des appartements n’avaient pas suffi. La Mairie de Paris maltraite ses habitants avec cette idée de pérennisation des terrasses. C’est honteux et injuste. Elle devra un jour rendre des comptes, notamment sur la santé psychique des habitants, et ne pas s’étonner de l’exode de ceux qui pourtant aimaient leur ville.

  3. 75011

    Tout faire pour que ces terrasses ne soient pas pérennisées et leur usage réglementé. Leurs installations contrôlées, qui devra être légère, facile à démonter, et, non fixée au sol. Harmonisation des normes, et, interdiction de dépasser la longueur ou largeur de l’établissement, mais aussi, la largeur de l’espace de stationnement, afin de laisser la circulation se faire, sans aucun risque, dans les rues étroites à sens unique, avec vélos en circulation inverse. Interdiction d’occuper les emplacements de livraison et pour handicapés. Fermeture OBLIGATOIRE à 22h00, loin d’avoir été respecté précédemment.

  4. AS

    Que les restaurateurs respectent les règles qui protègent la tranquillité des riverains, leur santé et leur sommeil. Or ils ne s’en soucient nullement. Le rangement de leur matériel à 2h du matin toutes les nuits (pendant 6-7 mois), rires aux éclats, clients avinés qui s’attardent, tables et chaises, lourds claustras métalliques trainés sur le sol sans respect de ceux qui souhaiteraient dormir ou ne pas être réveillés en pleine nuit, bref sans souci d’éviter les nuisances sonores, tout cela n’est pas acceptable. Des tentatives d’approches amiables et aimables ne sont pas entendues. Nous baissons les bras devant l’inaction de la Mairie de Paris.

  5. Sandrine

    Nous espérons vivement que ces terrasses ne vont pas être pérénnisées…

  6. Alain

    Non à l’ouverture des terrasses sans concertation avec les associations de riverains qui subissent les dérégulations ou le non respect des règles établies (en se demandant si la Mairie est capable -ou a la volonté – de faire appliquer ces règles ).

    • Réseau Vivre Paris

      Malheureusement, la Mairie de Paris a montré son incapacité à gérer la situation qu’elle avait elle-même créée en autorisation les terrasses éphémères sans aucun contrôle ni sanctions efficaces. Tout porte à croire que la situation sera la même pour l’été 2021, et les suivants si la mairie pérennise les terrasses éphémères.

  7. Anne

    Et puis, comme vous l’avez signalé dans un article antérieur, des concertations en l’absence de l’adjointe au maire chargée de la santé et de l’adjoint au maire chargé des handicapés, c’est n’importe quoi, cela montre bien qu’ils se moquent de vous et que ces concertations ne sont qu’un leurre ! Je pense qu’il faudrait exiger la présence de ces adjoints !

  8. Anne

    Les maires d’arrondissement de droite aussi sont de mèche avec le lobby des bars : « Florence Berthout en appelle aussi à la réouverture de toutes les terrasses », https://www.lefigaro.fr/politique/berthout-hidalgo-n-est-pas-une-gestionnaire-20210429. Entre hommes politiques de gauche et de droite, ils ne sont d’accord sur rien, sauf sur le soutien au lobby des bars !

  9. Anne

    Ces réunions de concertation ne servent à mon avis à rien, seulement à occuper les associations de riverains. Pendant ce temps, elles ne font pas de procès à la mairie de Paris ou contre les bars… A mon avis, ces réunions de concertation sont une perte de temps et d’énergie. La mairie de Paris nous l’a suffisamment prouvé dans le passé. D’ailleurs, en coulisse, ils disent beaucoup de mal des riverains, on voit bien qu’ils n’ont aucune intention de les aider de quelque manière que ce soit.
    Visiblement, le lobby des bars est également bien implanté à Lyon : https://www.lefigaro.fr/flash-eco/a-lyon-des-terrasses-permanentes-sur-les-espaces-de-stationnement-20210429.

  10. AB

    La rue Godot de Mauroy, dans laquelle se sont installés de nombreux restaurants type vente à emporter depuis 3-4 ans, a vu l’apparition de plus de dix terrasses temporaires sur une centaine de mètres de distance. Au-delà de leur esthétique souvent détestable, qui contribue à enlaidir la rue, la suppression de multiples places de stationnement, y compris de livraison, provoque de nombreux embouteillages quotidiennement et une pollution sonore (klaxons) très préjudiciable pour les résidents comme moi, qui n’existait pas auparavant. Alors que les nombreuses livraisons des restaurants et la collecte de leurs déchets nécessiterait plus d’aménagements pour organiser les livraisons, c’est exactement l’inverse qui se passe! Alors qu’un Franprix et une épicerie italienne sont au 37 et 39 de la rue, la place de livraison en face (au 36) a été appropriée par la terrasse du restaurant Piu Piu. C’est une aberration. Il est essentiel pour notre bien-être et la jouissance calme et tranquille de mon domicile (et celui de mes voisins) de ne pas donner la possibilité aux commerces de pied d’immeuble de maintenir ces terrasses.

  11. SC

    Je suis une riveraine de la rue Arthur Groussier dans le 10 ème.
    Petite rue très étroite et courte.
    Un restaurant a ouvert en juillet 2020 (LE CALI MIA au N°12 de la rue) et a installé une terrasse éphémère sur un emplacement de stationnement situé devant un immeuble d’habitation (au N°10 de la rue).
    Depuis, les riverains de la rue vivent un enfer : activité de la terrasse 7 jours sur 7, jusqu’à 2h du matin, nuisances sonores de jour comme de nuit qui nous privent de dormir, ouvrir nos fenêtres. Aucun dialogue n’a été possible avec les restaurateurs, malgré notre volonté de conciliation.
    Nous avons engagé toutes les démarches appropriées, contacté tous les acteurs en charge de ce sujet, y compris avec les élus de la mairie du 10ème… mais aucun résultat.
    Aujourd’hui, nous sommes démunis et avons besoin d’aide, d’être soutenus.
    D’après ce que j’ai compris, une nouvelle réglementation devrait voir le jour prochainement.
    Je souhaiterais prendre contact avec votre association et voir ensemble ce que l’on peut faire pour trouver une issue vivable et acceptable pour tous. Et que la réglementation en vigueur soit respectée, ce qui n’a jamais été le cas.
    Nous avons créé un collectif, mais peu de personnes ont pris contact avec nous. Comme si les personnes préfèrent subir et se taire, que d’agir de façon constructive et positive.

  12. QR

    Merci de vous battre au sujet des terrasses « éphémères » dans l’espace public qui sont un supplice au quotidien (sonore et visuel), savoir qu’il y a une volonté de les rendre permanente me laisse sans voix. Que peut on faire pour vous aider ? J’ai écris plusieurs fois à la mairie sans succès. Tous mes voisins donnant sur rue redoutent déjà leur réouverture …

  13. BCJ

    Résident dans le 2nd , la prolifération des cafés bars, terrasses rendent les nuits impossibles. Et le matin nous avons des rues avec les canettes, des verres cassés, du vomis des gens ivres etc.
    Nous nous opposons à ces terrasses dites éphémères , Ce n’est pas ça la vie à Paris …

  14. JM

    J’ai reçu votre message d’information concernant les terrasses « éphémères » et vous en remercie.
    Je soutint l’idée proposée de « -Oui à des terrasses temporaires régulées pour 2021 ; Non à la pérennisation des terrasses « éphémères ».
    Surtout après la situation ridicule de leur complètement inutile maintien de novembre 2020 à ce jour…
    J’ai laissé quelques messages à destination de la mairie de Paris sur le sujet : après un poli « nous avons bien pris en compte votre remarque », silence total.
    Dites-moi si je peux et comment aider votre action.
    Parisiennement vôtre.

  15. Lackenbacher

    La mairie ne s’occupe pas des Parisiens résidents mais d’une seule catégorie professionnelle dont le lobby est redoutablement efficace ! Il ne faut pas s’étonner si Paris perd sa population familiale ! Quant aux étrangers touristes, ils ne reviendront pas facilement compte tenu des embouteillages permanents et des dégradations de l’aspect des rues. Une grand-mère dont les enfants et petits enfants ont quitté Paris devenu invivable pour une famille (pas pour des problèmes financiers).

  16. T52

    Que ces terrasses soient autorisées temporairement : pourquoi pas ?
    Les restaurateurs etc.; ont besoin de gagner leur vie.
    Mais pas de pérennisations et surtout OBSERVANCE STRICTE DU RESPECT DES RIVERAINS
    Faire appliquer la loi avec fermeture à l’heure du couvre feu et pas de beuverie ni concert sous les fenêtres des habitants. Laisser les rues propres !! SVP
    Il serait surtout urgent de nettoyer Paris qui est devenue une ville sale, répugnante : de quoi avoir honte d’être parisien.

  17. JC

    Il faut éliminer les terrasses éphémères dès que ceux qui ont été amenés à les installer pour faire face à la pandémie peuvent reprendre un commerce normal. Ceci n’est pas lié indissolublement à la fin 2021. Il faut montrer une solidarité avec ceux qui souffrent dans leur métier, et non pas une frileuse « y’a qu’à ».
    Mais par contre: pérenniser ces terrasses doit être absolument exclu.

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