Révision du règlement des terrasses : 5ème round. Parisiens KO

En introduction des images de la Butte aux Cailles le 19 mai à 19h15. Et aussi cette vidéo place de la Contrescarpe où les trottoirs sont devenus impraticables.

Cette dernière réunion de soi-disant concertation ne nous a rien appris de nouveau. Pour être certain de ne pas entendre les Parisiens, les micros étaient coupés et le chat était fermé!
Les terrasses éphémères seront reconduites en 2021 et même pérennisées. Les Parisiens qui s’opposaient à ce que Paris soit transformé chaque année en une terrasse géante n’ont pas été entendus, ni même écoutés puisque la décision était déjà prise avant même le début de la consultation.
Nous avons appris que la DPSP (la police municipale) sensée faire appliquer le règlement et la charte ne travaillait pas 24h sur 24 mais surtout que le nombre d’agents sur le terrain diminuait à mesure que la soirée avance. En d’autres termes plus les Parisiens auront besoin de la DPSP, moins elle sera présente!
La mairie de Paris s’est servie de la crise sanitaire pour réviser dans l’urgence le Règlement des Etalages et des Terrasses et offrir l’espace public aux terrasses 6 mois pour les années à venir. Elle a montré son incapacité à gérer et à encadrer les terrasses éphémères l’été dernier. Malgré tout les collectifs et associations d’habitants ont accepté le renouvellement de ces terrasses éphémères pour cet été (sous condition d’encadrement et de contrôles stricts). Nous exigerons un bilan à l’automne et continuerons à nous opposer à leur pérennisation.

Cette 5ème réunion de restitution de la concertation sur la modification du RET (Règlement des Etalages et des Terrasses) organisée par la mairie de Paris réunissait 225 personnes, des organisations professionnelles, des collectifs et associations de riverains et des Parisiens qui souhaitaient y participer. Olivia Polski, adjointe au commerce, qui présidait cette réunion était assistée de Frédéric Hocquard, adjoint à la nuit, et d’Anouch Toranian, chargée de la vie associative, de la participation et du débat public.

L’animateur souligne que 27 contributions écrites (de professionnels et de riverains) ont été reçues et annonce « on est arrivé à des points d’avancée et d’accord« . Olivia Polski rappelle que la  Maire de Paris souhaite soutenir les restaurateurs les bars et les cafés qui ont souffert alors qu’ils sont un « art de vivre, des lieux d’animation , de lien social » et « un gros pourvoyeur d’emplois« ,  « des restaurants en graves difficultés ne pourront pas rouvrir, la ville est en jeu ! ».  Anouch Toranian insiste sur les rencontres préalables avec les maires d’arrondissement qui ont précédé cette concertation qui entre dans le « pacte de gouvernance avec les Parisiens voulue par la Maire« . L’intervention de Frédéric Hocquard se résume par la nécessité du « droit à la fête, droit au repos, droit au sommeil« . 

70m de terrasse!

Deux représentants de la Direction de l’Urbanisme (DU) réexpliquent dans le détail les règles du RET actuel et les règles spécifiques accordées l’été dernier à la fin du 1er confinement (règles qui subsisteront jusqu’à l’adoption du nouveau RET en juillet) à l’occasion de la mise en place des terrasses éphémères. Il est rappelé que Paris compte 15 247 terrasses permanentes, 9 684 établissements avec terrasses et une surface moyenne de 16m2.  A cela s’ajoutent 9 684 terrasses éphémères dont 9 052 occupées et 80 voies piétonnisées temporairement.

Le Réseau Vivre Paris! vous encourage à signaler toutes les terrasses non conformes en utilisant l’appli DansMaRue. Ce signalement peut se faire sur le site ou mieux encore sur un smartphone. Choisir la rubrique Voirie et espace public et cocher terrasse à usage commercial / étalage excessif. Afin d’en garder trace indiquer l’adresse terrasses@reseau-vivre-paris.fr. Tous les signalements seront envoyés à cette adresse et nous pourrons ainsi juger de l’efficacité ou de l’inefficacité de la Ville dans ce domaine.

La DU souligne avoir effectué l’an passé 6 641 contrôles. La DPSP énonce ses 3  niveaux de missions  d’intervention (assistance /conseil puis contrôle/sanction et enfin la phase amende) décrivant la progressivité des amendes et sanctions. Depuis janvier plusieurs dizaines de terrasses auraient été démontées en lien avec les services de la propreté. La préfecture cite les types de sanctions qu’elle peut prononcer au regard du code de la santé publique, allant  de l’avertissement à la fermeture administrative. 247 fermetures administratives prononcées en 2019 (dont 61 pour nuisances sonores), 61 en 2020 (hors motif sanitaires). D’autres intervenants « municipaux » ont énuméré les instances de régulation existantes …Toutes ces présentations ont malheureusement occupé l’essentiel du temps imparti sans donner des précisions sur le contenu du futur RET. 

L’animateur résume ensuite ce qui a été dit et les points ressortis des réunions de concertation précédentes.sur les terrasses, la sanctuarisation des places de livraison, taxis et PMR,  les chartes, les « cahiers d’inspiration », les horaires, la saisonnalité, le respect de l’environnement etc. etc… La parole est donnée à Gilles Pourbaix  qui s’étonne de devoir s’exprimer sur un règlement dont on ne connait pas encore le contenu. Il insiste et rappelle l’opposition des habitants à la pérennisation des terrasses éphémères et aussi sa demande de prise en compte dans le RET du rapport de 2016 de l’inspection générale de la mairie de Paris, du PAVE (plan d’accessibilité), du futur PLU (Plan Local d’Urbanisme)… Il souligne qu’au vu de la multiplication actuelle des terrasses, la mairie est totalement dépassée pour assurer les contrôles. Enfin il demande à Olivia Polski (qui à l’évidence n’a pas apprécié) d’indiquer si le projet du futur RET sera communiqué et si elle peut adresser l’appel d’offre concernant l’agence de conseils retenue par la mairie pour organiser cette concertation sur le RET.

Droit au Sommeil s’interroge sur le pourquoi de vouloir augmenter le nombre de terrasses alors que Paris compte, un record,  1m2 de terrasse autorisée pour 15 habitants!

Barnums + accès pompiers condamné!

Les représentants de la profession ont demandé que les « professionnels soient exemplaires » et qu’il fallait sanctionner ceux qui ne respectaient pas les règles.  Pour eux « les terrasses c’est  la vie… Il ne faut surtout pas faire la chasse aux terrasses mais plutôt arriver à vivre ensemble« . Plusieurs interventions anecdotiques (Mieux manger, Noctambules Usagers, Culture Bar-Bars, SNEG… ) ont été faites ensuite. 

Les questions posées par écrit  sont regroupées par grands thèmes. Sur le cadre de vie et l’esthétique Olivia Polski répond  qu’il importera de « faire respecter le cadre du RET » et Frédéric Hocquart souligne « l’effort fait en matière d’installation des méduses » pour mesurer le bruit mais il ajoute aussitôt « ce sont des outils de médiation et  de régulation, non des radars automatiques pour appliquer des amendes« ! Au final cette présentation ne fut pas une concertation mais un bis repetita de ce que nous savions déjà. Nous avons juste appris que des évolutions apportées a à l’application DansMaRue vont permettre dès le 19 mai de mieux déclarer les abus de terrasses, notamment les nuisances sonores. Quant aux terrasses qui n’ont plus rien « d’éphémères » elles devraient être sans toit, sans barnum (mais les parasols seraient autorisés), sans installation électrique et « mieux encadrées avec le régime de l’autorisation« . Les horaires existants ont de fortes chances d’être maintenus mais il faudra les faire respecter… Les demandes de piétonisation temporaire de rues seront examinées avec soin comme l’an passé. La mairie a agité, sans doute en réponse aux craintes des riverains, la mise en place d’une panoplie de sanctions graduées mais nous ne sommes pas dupes de cette nième pirouette.  Elle a aussi annoncé le démarrage d’une concertation sur le plan bruit pour l’automne.

Quant aux riverains il y a peu de chances qu’ils soient intégrés dans les instances de régulation, malgré leurs demandes. La DPSP s’est engagée à ce que tout signalement soit suivi (pas forcément instantanément) par une visite de ses agents! Elle devrait renforcer ses effectifs de soirée et de nuit aujourd’hui très insuffisants. Il est certain, alors qu’Olivia Polski rappelle que les terrasses parisiennes pourraient être classées au patrimoine immatériel de l’UNESCO, que la prolifération des « terrasses palettes«  risque fort de faire échouer le dossier. Enfin Frédéric Hocquard a eu ce mot de la fin « comment trouver les voies et les moyens pour cohabiter même si la voie  est étroite« . Tout y est dit malheureusement pour les Parisiens. « Que la fête commence!« 

29 Comments

  1. Dubois

    C’est juste du foutage de geule! Aucun respect de la charte, la mairie classe les signalements dans l’application dans ma rue mais rien n’est fait, aucun passage de la police, aucun changement malgré les nuisances répétées.

    • Réseau Vivre Paris

      Les terrasses sont du ressort de la DPSP (la police municipale) qui n’est pas d’une grande efficacité comme chacun peut le constater.

  2. Cétacé

    Merci à toutes ces associations de riverains qui se battent pour que les Parisiens puissent travailler, dormir, s’amuser et se reposer et…. en respectant le voisinage, c’est ça VIVRE ENSEMBLE! Mais cette notion est totalement dévoyée par le lobby des bistrotiers (enfin, heureusement! Certains sont corrects!) et par l’équipe municipale; ces deux entités ne voyant dans le vivre ensemble que le prétexte à la fête débridée, si possible nocturne et sans aucun contrôle de temps et d’espace.
    Avec la COVID qui a obligé tout le monde (presque!) à un arrêt drastique, on peut comprendre une aide aux commerçants qui ont beaucoup perdu ; l’extension « éphémère » des terrasses et étalages étant, pourquoi pas, une solution mais d’une part elle aurait pu être réservée aux établissements qui n’avaient jamais produit de nuisances (bruit excessif, occupation des trottoirs …) et d’autre part, que la Mairie ait la volonté de se doter de moyens efficaces pour arrêter les contrevenants dans leurs abus (je ne vais pas vous redire les obligations des exploitants inscrites dans les chartes – qui d’ailleurs au fil du temps sont de moins en moins contraignantes) .
    Permettez-moi de le dire mais les amendes à une centaine d’€, c’est du pipeau! Après des avertissements, que la fermeture soit de rigueur!
    En ce moment, alors que nous aspirons tous à un retour à une vie normale, nous ne subissons pas encore une violence sonore nocturne pléthorique mais vu la volonté de la Mairie de pérenniser les terrasses « éphémères » (construites pour durer par les exploitants – voir les signalements sur Dansmarue) et vu le comportement de certains établissements, l’été dernier, nous tous, habitants qui aimons notre ville, nous pouvons être plus qu’anxieux par ce qui va suivre et révoltés par la façon dont on est traité!

  3. Ohozer

    Je viens de tomber sur ce communiqué de presse de l’UMIH.
    J’ai rarement vu un tel niveau de malhonnêté!
    Ca m’a presque fait sourire tellement l’écart entre le discours et les faits est abyssale!
    Bonne lecture à tous

    • Réseau Vivre Paris

      Les organisations professionnelles sont dans leur rôle lorsqu’elles rappellent les consignes sanitaires gouvernementales. Le problème (assez spécifiquement parisien) est le faible taux de syndicalisation des bars. Ce qui explique les débordements que nous pouvons tous constatés.

  4. cadasse

    je souhaite participer à toute manifestation de riverains en colère
    comment faire pour être informé

  5. Parisienne du 12ème

    J’aimerais comprendre comment la loi exige une jauge à 50% de remplissage des terrasses mais que le bar Chez Gudule boulevard de Picpus remplit sa terrasse qui se trouve être 3 fois plus grande que d’habitude et qu’il y a pas de place pour circuler sur le trottoir. Je précise que je suis en fauteuil roulant.

    • Réseau Vivre Paris

      Le Réseau “Vivre Paris!” a deux objectifs principaux : une nuit régulée dans laquelle les noctambules et les établissements peuvent faire la “fête”, tout en respectant la ville et ses habitants et un espace public dans lequel les piétons peuvent circuler sans entrave.
      Nous avons demandé que le PAVE (plan d’accessibilité) soit intégré dans le nouveau règlement des terrasses. La ville a refusé d’accéder à cette demande. Nous continuerons d’exiger cette mise en conformité avec le PAVE mais aussi avec le futur PLU.

      • Réseau Vivre Paris

        La Maire de Paris prendra-t-elle le risque, si elle n’intègre pas les prescriptions du PAVE dans le futur règlement des terrasses, de voir son arrêté annulé par le Tribunal Administratif quelques semaines après sa publication ?

      • Anne

        A mon avis, une nuit régulée dans laquelle les noctambules et les établissements peuvent faire la “fête” n’est pas compatible avec la tranquillité des habitants. Une terrasse, après une certaine heure, ça fait du bruit et ça dérange les voisins, quel que soit le lieu, à moins qu’il n’y ait aucun voisin !
        Avant la loi Evin, il n’y avait pratiquement pas de terrasses le soir, et tout le monde s’en contentait…

  6. Anne

    21 h 25. Les bars dans la rue ne sont toujours pas fermés. N’y a-t-il pas de couvre-feu ? Les bars ne s’étaient-ils pas engagés à respecter les mesures sanitaires ??? Aucun DPSP à l’horizon. Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent…

    • Ohozer

      Pareil rue de Dunkerque. C’est la fête!! Je viens d’aller à la police qui me renvoie vers la mairie. Ubuesque!!!

      • Réseau Vivre Paris

        Et pourtant si prévisible!

        • Ohozer

          Je remarque aussi sur l’application « dans ma rue » beaucoup de signalements de riverains de mon quartier (ce qui n’était pas le cas l’année dernière). Cela ne m’étonne pas vu l’ampleur de l’installation des terrasses sauvages cette année. La tension monte, la suite s’annonce mal.

      • Réseau Vivre Paris

        Combien d’agents de la DPSP (police municipale) sur le terrain ce soir?

        • Anne

          C’est le problème d’une police municipale, à la création de laquelle je ne suis pas favorable : ils sont bien moins intègres, bien moins bien sélectionnés, bien moins bien formés, bien plus corruptibles que la police nationale d’une part, et d’autre part ils reçoivent leurs ordres de la mairie… Si la mairie soutient les bars, il ne faut pas attendre de la police municipale qu’elle leur mette des amendes. Cette année j’ai vu des DPSP dans la rue, je leur ai demandé s’ils étaient là pour les bars, ils m’ont répondu qu’ils comprenait nos malheurs, mais qu’ils avaient consigne de ne pas agir contre les bars, et m’ont recommandé de plutôt exprimer ma colère sur Twitter, qui serait plus efficace puisque les hommes politiques ne s’intéressent qu’aux réseaux sociaux…

          • Réseau Vivre Paris

            Et que dire d’une « police » qui ne travaille pas 24h sur 24 et dont les effectifs diminuent à mesure que la soirée avance et que les problèmes s’accroissent? Comme si on diminuait le nombre de sauveteurs sur les plages à mesure que l’affluence augmente ou bien comme si on diminuait le nombre de pompiers à mesure que les risques d’incendies de forêt augmentent. Ubuesque!

  7. Anne

    Oui, il faut agir !

  8. Sebastien

    C’est un vrai coup dur.
    Comment la mairie peut-elle favoriser à ce point une seule profession, et dans le même temps infliger autant de souffrances aux riverains ?
    Comment est-il possible de bouleverser la vie de tant de gens sans réelle concertation démocratique ?
    La mairie sait qu’avant les terrasses éphémères, environ 75% des « anciennes » terrasses ne respectaient pas la réglementation (chiffre que l’on peut trouver facilement sur le net).
    Elle ne peut pas ignorer que cela sera encore pire en doublant leur surface…
    Jamais des dirigeants politiques n’auront engendré autant de conséquences négatives, profondes et immédiates sur ma vie que ces gens.
    On dit que les politiques n’ont plus de pouvoir. Ceux-là, si. Mais c’est un pouvoir de nuisances.
    C’est inouï.

    • Anne

      Comment la mairie peut-elle favoriser à ce point une seule profession ? Il faut plutôt se demander pourquoi ! Parce que le lobby des bars est actif et bien organisé, et que la mairie ne fait pas contre-pouvoir. Quand vous vous rendez à une réunion sur la vie nocturne, 99 % de l’assistance est acquise aux bars et fait pression en leur faveur. Les quelques riverains présents font ce qu’ils peuvent, mais il est difficile de faire le poids… Il est également difficile pour un élu de résister à une telle pression. D’autre part, le lobby des bars embauche apparemment des proches (amis, amants, maîtresses) des élus. Ceux-ci en échange accordent aux associations de bars protection et subventions (cf. par exemple https://opendata.paris.fr/explore/dataset/subventions-accordees-et-refusees/information/). Echanges de bons procédés…

  9. Saint Fonds

    Il faut absolument comprendre que la Mairie de Paris se moque royalement des familles, des gens qui travaillent tôt, des gens qui ont envie de garder tout simplement leur fenêtre ouverte quand il fait beau.
    Son univers, c’est celui des fêtards, des « artistes » qui vivent le soir, des jeunes trentenaires aisés qui peuvent diner en terrasse plusieurs fois par semaine. Les autres ne servent qu’à payer des impôts et fermer leur g…e

  10. saint thomas

    merci pour cet ingrat travail de scribe, au demeurant indispensable pour l’information des citoyens.
    juste un exemple, LOL : « sanctuarisation des aires de livraison » ….Mort de rire… Si ce bon monsieur Hocquard et cette brave madame Polski et leurs collègues, si ces messieurs dames de la DPSP quittaient de temps en temps l’abri de leurs bureaux respectifs, ils constateraient la vaste blague de cette réaffirmation : « sanctuarisation des aires de livraison… » LOL LOL LOL

    • Parisienne du 18ème

      Sanctuarisation des aires de livraison, j’ai ri jaune pour faire un mauvais jeu de mot, quand j’ai entendu cela. Je confirme que dans mon quartier du 18ème, autour de la mairie, plus aucune place de livraison n’est disponible. C’est le bazar depuis longtemps, les livreurs se garant sur des passages piétons, en double file etc…
      Tous ces gens ne sont pas concernés personnellement par ces soucis-là et nul doute que leurs nuits de cet été se passeront très bien, hors de portée des terrasses et de leurs nuisances en tout genre.

      • Réseau Vivre Paris

        Jusqu’au 30 juin l’ancienne charte s’applique. Rien ne s’opposait à l’installation des terrasses éphémères sur les aires de livraison, ce qui était aberrant. Mais à partir du 1er juillet, les aires de livraison seront sanctuarisées. Mme Polski s’y est engagée. Elle a même ajouté que le même nombre de places de livraison sera conservé. Nous avons du mal à croire que la DPSP va demander aux bars de démonter les terrasses installées sur les aires de livraison. Soyons comme Saint Thomas qui nous a écrit précédemment!

  11. Penson

    Ne pouvez vous pas organiser une manifestation contre ces horribles terrasses ?
    Laides, gênant les piétons, très bruyantes, constituant des groupes serrés de personnes sans masques, donc un risque Covid.
    Ou un manifeste dans les journaux une présence sur les chaînes de TV.
    La tranquillité est nécessaire, et un droit selon la loi.

    • Réseau Vivre Paris

      Il est un peu tôt pour être audible dans les media et auprès des autorités, les terrasses éphémères n’étant pas encore exploitées en soirée.
      Vous pouvez cependant signaler les terrasses ne respectant pas la charte sur l’application DansMaRue.
      Pour les nuisances sonores elles ne seront vraiment perceptibles qu’en juillet, une fois le couvre-feu totalement levé et les beaux jours revenus.
      Mais vous avez entièrement raison quant aux craintes que vous exprimez.

    • Saint Fonds

      Tout à fait favorable, la Maire de Paris, vu ses ambitions, est obsédée par son image. Si il faut organiser des happenings sur des terrasses bruyantes, en cibler régulièrement, j’en suis.
      de toutes façons, c’est ça, où il faut déménager

      • Anne

        Oui, il faut agir !

      • Parisien en colère

        Oui pour un happening, en y conviant les élus qui fustigent l’anarchie des terrasses et la gestion de la mairie (pour voir s’ils joignent l’acte à la parole) et en prévenant les médias. Il en va de notre survie.

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