Le réseau « Vivre Paris ! » (représenté par les associations Vivre le Marais !, Accomplir, les Droits du Piéton, le Collectif des Riverains Jean-Pierre Timbaud, Les Riverains de la Butte aux Cailles et Association des Riverains du Canal Saint-Martin) a rencontré le 16 janvier Aurélien Rousseau, Secrétaire Général Adjoint de la Mairie de Paris chargé du pilotage des évolutions liées à la mise en place de la métropole du Grand Paris, du suivi des questions d’urbanisme, d’aménagement et de grands services urbains, de production de logements, de transports et de mobilité, d’environnement ainsi que d’action foncière et immobilière. Cette entrevue constituait le prolongement des différentes rencontres qui ont eu lieu depuis la rentrée d’automne avec plusieurs adjoints de la Maire concernés par nos sujets de préoccupation que sont l’espace public et son occupation notamment les terrasses abusives ou illégales, et les nuisances nocturnes avec ses corollaires : le bruit et l’alcoolisation massive des jeunes. Continue reading
Catégorie : Actualités (Page 53 of 58)
La Maire de Paris a reçu les demandes des différentes directions de la Ville et des différents groupes politiques concernant les travaux et missions à venir de l’Inspection Générale des services de la Ville. L’Inspection réalisant environ 20 missions par an, il a été décidé d’accepter une demande par groupe. La Maire a retenu la demande du Groupe des Elus Ecologistes au conseil de Paris portant sur les modalités d’attribution et de vérification des autorisations de terrasse.
A propos du système des autorisations de terrasses à Paris, lire le document rédigé par l’association Les Riverains de la Butte aux Cailles : les grandes lignes du système des autorisations de terrasse. Continue reading
Acquérir une licence IV, qui coûte en moyenne 20 000€ à Paris, conditionne l’ouverture de tout débit de boissons qui veut servir tous les types d’alcool (des plus doux ou plus forts). Mais cette condition est aujourd’hui en péril.
Ce péril vient d’ores et déjà d’une pratique de contournement de la loi des « pseudo restaurants » qui servent quelques assiettes de charcuterie ou de fromages, simples alibis pour vendre de l’alcool. De cette façon, l’établissement revendique d’être uniquement tenu de se procurer une licence dite « de restauration » qui est gratuite et permet de servir de l’alcool en accompagnement d’un repas. De nombreux établissements se sont engouffrés dans cette brèche de contournement de la loi apparemment en toute légalité, en tous les cas du point de vue des termes formels de la loi.
Mais, du point de vue de l’esprit de la loi, il en va tout autrement, la loi est bafouée par ces pratiques de contournement. Effectivement, le législateur n’avait, en créant le régime en 1941, pas d’autre objectif que de contrôler les points de consommation d’alcool dans un objectif combiné de régulation de la concurrence et de prévention de ce que l’on nomme aujourd’hui l’hyper alcoolisation. Le lien entre la loi et la santé publique est irréfutable. Continue reading
A grands renforts de publicité, la Maire de Paris a invité au premier Conseil de la Nuit tous ceux qui de loin ou de près sont liés à la nuit à Paris, qu’il s’agisse d’élus (plus d’une dizaine étaient présents), des représentants des administrations (Préfectures de Police et de Région), ou encore d’associations d’habitants, (plusieurs associations membres du réseau « Vivre Paris ! » étaient présentes), d’associations de commerces de la nuit, d’organisations professionnelles, d’organismes spécialisés ou de personnalités qualifiées.
Après une introduction de Christophe Girard soulignant combien Anne Hidalgo « tenait de façon impressionnante ses engagements de campagne », cette dernière a dit se réjouir de la mise en œuvre de ce conseil, « illustration de la démocratie parisienne », sur un sujet controversé, entre ceux qui estiment que Paris est une ville morte la nuit et ceux qui dénoncent le tapage nocturne. Continue reading
Selon une dépêche de l’AFP, la ville d’Orléans envisage de facturer 120€ leur interpellation aux personnes arrêtées en état d’ébriété à compter du 31 décembre.
La ville justifie ainsi son projet : « Chaque année, sur le territoire d’Orléans, 250 à 300 personnes en moyenne sont interpellées en état d’ébriété par la seule police municipale. Chaque interpellation nécessite le gel d’une patrouille, le déplacement d’un médecin (obligatoire avant de placer quelqu’un en cellule de dégrisement) et génère des frais de transport importants pour la collectivité. »
Ces interpellations représentent 40 % de l’activité nocturne des services de la ville.
C’est une nouvelle déclinaison du principe du pollueur-payeur que salue le Réseau Vivre Paris !


