Article publié sur le site de par MARAIS-LOUVRE le 30 juillet 2020
Le conseil de défense écologique qui s’est réuni récemment à l’Elysées à grands renforts de publicité a repris une des mesures de la Convention citoyenne pour le climat à savoir l’interdiction de chauffer le terrasses des bars et restaurants fin 2021. La crise du Covid laisse un sursis pour les prochains mois, mais il est mis un terme à cette aberration qui consiste à chauffer l’air extérieur en pure perte tout en polluant, notamment les braseros au gaz qui émettent du CO2…
Des actions en justice avaient bien été tentées, y compris par la mairie de Paris, mais les plaignants ont été à chaque fois déboutés.
A Paris 12500 établissements seraient dotés de terrasses chauffées et selon l’ancien maire du 2e arrondissement » une seule terrasse chauffée de 12 m2 émet autant de Co2 qu’un 4×4 de type SUV qui roulerait 350 kilomètres chaque jour » ! Ces systèmes de chauffage se sont en fait développés lorsque les fumeurs ne pouvaient plus fumer à l’intérieur des établissements mais seulement en terrasse.
Les restaurateurs et les gérants de bars dénoncent cette décision prise sans concertation et demandent une négociation. Malgré les difficultés du secteur qui réalise 30% de son chiffre d’affaires en terrasses, il y a peu de chances que cette décision plébiscitée par tous soit remise en cause par les parlementaires, question de bon sens.
Cette décision a été reportée aux calendes grecques. Puis il y aura d’autres reports, puis la décision sera enterrée. Ou bien ils trouveront une manière de contourner la décision, en chauffant suffisamment l’intérieur pour que la terrasse en profite également…
Comme pour le port du masque en lieux clos, pourquoi attendre le printemps prochain pour faire cesser cette aberration écologique ?
Enfin! Une mesure de bon sens et de sens écologique tout simplement! Mais restons méfiants car le lobby des terrasses abusives va contrer ces directives et observons l’application des mesures préconisees
En 2013 un arrêté municipal a interdit ce mode de chauffage pour des raisons écologiques. Mais le tribunal administratif de Paris a annulé cet arrêté suite à un recours déposé par le Comité français du butane et propane (CFBP).