Abattre deux arbres pour faire toujours plus de profit. Voilà ce qu’a fait le café les Trois Maillets qui se situe à l’angle de la rue Saint-Denis et de la rue de la Cossonnerie dans le 1er arrondissement.
Cet établissement est par ailleurs en totale infraction par rapport à son autorisation de terrasse* et a agrandi illégalement sa terrasse. Et comme les arbres gênaient, l’exploitant les a tout simplement coupés!
* pour information, les autorisations de terrasses accordées par la Direction de l’Urbanisme sont consultables en ligne.
Au sujet des terrasses sauvages, j’apprécie beaucoup l’initiative citoyenne faite en Tunisie qui s’est développée sur les réseaux sociaux. Ainsi, le hashtag #WinouEttrottoir (où est le trottoir ?) avait contribué à dénoncer les terrasses anarchiques qui obligent les passants à marcher sur la chaussée.
En été, j’ai moi-même, juste en bas de chez moi, une terrasse anarchique totalement illégale sur un trottoir de 80cm. Les forces de l’ordre ne s’en préoccupent absolument pas. Est ce que ce type d’initiative citoyenne pourrait attirer l’attention sur un problème et pousser les pouvoirs publics à adopter des solutions?
On se frotte les yeux et on a peine à le croire tellement c’est ahurissant. Pour couper un arbre, il faut quand même du temps et du bruit, du matériel, une tronçonneuse, un camion pour l’évacuer… Comment cela peut-il se faire en plein Paris sans alerter les autorités ? ou bien celles-ci ferment-elles volontairement les yeux, comme elles le font pour les extensions illégales de terrasses ? J’espère que cet exploitant qui a dépassé les bornes va recevoir une sanction exemplaire, propre à dissuader d’éventuels imitateurs. Le retrait de TOUTE autorisation de terrasse est un minimum. Si ce n’était pas le cas, ce serait malheureusement la preuve d’une collusion entre autorités et lobby des bars…
Ahurissant ! Ce comportement antisocial implique des sanctions sévères et un dédommagement significatif.
Que l’exploitant soit condamné à quelques journées de travail collectif : replanter quelques arbres dans le quartier, par exemple ?
Tenez nous au courant de la suite…
Angle rue Saint-Martin/rue Rambuteau, c’est un banc qui gêne l’extension de la terrasse. Un jour, il a été scié et complètement disparu, son remplaçant a été scié en deux, c’est toujours ça de gagner. Aux dernières nouvelles, l’exploitant a déposé une demande d’enlèvement du troisième exemplaire auprès de la mairie… qui dit « étudier le dossier ». Des sans-abris (que personne n’a jamais vus là) s’y assiéraient. Et ça, c’est vrai que ce n’est pas bon pour le commerce.
Ville durable = si beaucoup de terrasses, beaucoup d’agents pour surveiller la façon dont elles sont exploitées, non ?
Alors, ceux qui sont en « responsabilité », ils attendent quoi pour passer à l’action ?
Et le rapport de l’Inspection de la Ville sur les terrasses qui devait être rendu en novembre, où est-il passé ?
Cet exemple (parmi tant d’autres) en dit long sur l’impunité dont jouissent les bars. Tous les citoyens (et contribuables) ne sont visiblement pas égaux devant la loi.
Les autorisations de terrasses accordées par la Direction de l’Urbanisme de la Mairie de Paris sont accessibles en ligne à l’adresse suivante : http://goo.gl/ZnH8FX
Heureusement qu’il est conseillé d’introduire du vert dans la ville !!
Ces photos sont hallucinantes.
Aucun respect de rien : ni des lois, ni de la vie des gens, ni de la vie des arbres.
Les affaires sont les affaires = politique de la terre brûlée : j’enlève tout ce qui me gêne… et je m’installe.