La révolte gronde chez nos voisins italiens. Des associations d’une trentaine de villes italiennes se sont groupées en un réseau national : coordinamento nazionale antimovida selvaggia (coordination nationale contre la vie nocturne sauvage). Leur site très riche en articles et en vidéos est en italien mais il est aisé d’en deviner le contenu. Les habitants de ces villes, victimes des nuisances sonores nocturnes, veulent tout simplement pouvoir vivre normalement. La coordination a également une page Facebook : cette page contient de nombreuses vidéos ainsi que des photos qui illustrent la situation.
Pour les membres de cette coordination le problème n’est pas local mais national (voir l’article) : Milan, Rome, Venise, Parme, Turin, Florence, Gênes, Pise, Bologne… font partie de réseau.
La coordination en appelle au Président de la République Italienne pour que la constitution soit respectée (voir l’article). Devrons-nous en arriver là ?
Les Italiens ont raison ! Il va falloir en appeler au Président et au Premier Ministre : les lois ne sont plus respectées quand il s’agit de nuisances sonores (en particulier nocturnes et produites par des établissements « festifs ») et d’invasion de l’espace public.
La non-observance des règlements profite aux intérêts privés mais son coût à court et long terme est supporté par tous! ( interventions de la police, dégradation de l’environnement urbain, frais de voirie, augmentation des frais de santé avec les soins d’urgence l’hyperalcoolisation touchant surtout les jeunes, problèmes liés au manque de sommeil, problèmes ORL … et j’en passe …).
Je ne comprends pas que les élus à tous les niveaux de compétence territoriale qui sont les représentants de leurs électeurs n’aient pas la volonté politique de défendre les citoyens et laissent aller à la dérive des quartiers entiers sous le prétexte de fête débridée et d’attractivité. Pourquoi faire entre les grandes villes des concours à qui sera la plus bruyante, la plus alcoolisée? Il existe de bien meilleures compétitions!