Il y aura davantage de patrouilles la nuit et des PV à venir. Selon un article sur le site des Dernières Nouvelles d’Alsace du 13 novembre 2014, « la police nationale de Strasbourg a décidé, sous l’autorité du préfet et du procureur de la République, d’un « redéploiement » de ses patrouilles. Entre 15 et 20 fonctionnaires de police sont désormais affectés au bon déroulement de la vie nocturne au centre-ville les jeudis, vendredis et samedis. Particulièrement attentifs aux nuisances, ils ont pour consigne de procéder si nécessaire à la verbalisation des fauteurs de troubles, laquelle conduira ces derniers devant le tribunal de police. »
Voir et entendre les explications de Jean-François Illy, directeur départemental de la sécurité publique.
Ce qui est possible à Strasbourg doit aussi l’être à Paris…
Lire aussi l’article intitulé : Trèves de vociférations.
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Mme la Ministre, pourriez-vous dormir si vous habitiez dans cette rue ?
Le Réseau « Vivre Paris ! » a adressé un courrier à Ségolène Royal, Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable, pour l’interpeller sur les dérives actuelles liées au développement de la vie nocturne qui est dévastateur de l’environnement sonore de quartiers entiers, à Paris, mais aussi dans de très nombreuses villes de province mais aussi d’Europe.
Certains états réagissent actuellement, car ils ont pris conscience des risques encourus en terme de développement durable, sous son versant sociétal tout particulièrement. Notre ambition est qu’il en soit ainsi en France aussi.
La Mairie de Paris met à la disposition des citoyens DansMaRue, un site internet et également une application mobile (pour Android et iPhone) qui permettent à chacun de signaler les anomalies constatées dans la rue (nid de poule, graffiti, malpropreté…).
De nombreux membres de notre association ont utilisé ce service et cette application avec succès.
Mode d’emploi : faites deux photos, l’une du problème, l’autre en plan plus large pour mieux localiser l’endroit. Puis rendez vous ensuite sur le site pour signaler le problème, ce qui ne prend que quelques minutes. Vous recevrez un mail de suivi d’incident. C’est encore plus simple avec un smartphone. Téléchargez l’appli et laissez vous guider. Le résultat en images…
![]() Une vue détaillée |
![]() Une vue générale |
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![]() Une interface simple |
![]() Le problème résolu |
Paris n’est pas la seule ville où les nuisances sonores nocturnes rendent des quartiers entiers invivables. A Paris ce sont notamment le quartier Jean-Pierre Timbaud, le Marais, la Butte aux Cailles, le quartier Montorgueil, Belleville-Ménilmontant, Pigalle, le Parc de la Villette, le canal Saint-Martin… Mais aussi des « micro-quartiers » comme les rues Princesse, Guisarde et Callot dans le 6ème, la rue de Lappe et la rue d’Aval, la place du marché Sainte-Catherine, la rue des Martyrs, la place des Abbesses, le passage Thiéré, la rue des Taillandiers, la rue Keller… Demain ce pourrait être d’autres quartiers.
En province ce sont Strasbourg, Toulouse, Nantes, Montpellier et d’autres encore.
En Europe ce sont Barcelone, Lisbonne et de nombreuses villes italiennes.
Le Réseau « Vivre Paris ! »! est en contact de plus en plus serré et régulier avec différentes associations françaises et européennes. Un mouvement national et un mouvement européen sont en train de voir le jour. Les demandes sont simples : une ville vivante doit rester un endroit où les gens peuvent vivre et dormir. Sans les Parisiens, Paris ne serait plus une ville. Sans les Romains, Rome ne serait plus une ville. Sans les Lisboètes, Lisbonne ne serait plus une ville. Ces villes ne seraient plus qu’un décor de carte postale, des villes musées.
La gestion responsable d’une ville, tout comme le développement d’un tourisme de qualité, doit intégrer la notion de respect des autres, de l’environnement, d’aménagement du territoire et de développement durable et bien sûr, ne peut pas déroger à l’application de la loi et au respect des droits des habitants.
La révolte gronde chez nos voisins italiens. Des associations d’une trentaine de villes italiennes se sont groupées en un réseau national : coordinamento nazionale antimovida selvaggia (coordination nationale contre la vie nocturne sauvage). Leur site très riche en articles et en vidéos est en italien mais il est aisé d’en deviner le contenu. Les habitants de ces villes, victimes des nuisances sonores nocturnes, veulent tout simplement pouvoir vivre normalement. La coordination a également une page Facebook : cette page contient de nombreuses vidéos ainsi que des photos qui illustrent la situation.
Pour les membres de cette coordination le problème n’est pas local mais national (voir l’article) : Milan, Rome, Venise, Parme, Turin, Florence, Gênes, Pise, Bologne… font partie de réseau.
La coordination en appelle au Président de la République Italienne pour que la constitution soit respectée (voir l’article). Devrons-nous en arriver là ?






