Bilan annuel satisfaisant pour la Direction des Transports et de la Protection du Public de la Préfecture de Police de Paris

Article paru sur le site de Vivre le Marais !
Pour sa 8ème édition du Comité Local des Usagers, le Directeur de la Direction des Transports et de la Protection du Public (DTPP) de la Préfecture de Police, Jean Benet, entouré de ses principaux collaborateurs avait convié nombre de représentants d’organisations professionnelles et d’associations d’usagers. Plusieurs membres du Réseau « Vivre Paris ! ». Assistaient aussi à la réunion des responsables de la Préfecture et de la Mairie de Paris.

Les sujets les plus importants ont porté sur la nouvelle répartition des compétences avec la Mairie de Paris et la communication de statistiques intéressantes relatives à la DTPP.

Il a été ainsi confirmé que la Mairie de Paris avait désormais compétence sur les périls en immeuble d’habitation et la salubrité des bâtiments à usage d’hébergement. Il en est de même pour les fourrières et d’une partie des attributions de l’ex BACN regroupées au sein du BANP (Bureau d’Action Contre les nuisances Professionnelles) de la Ville de Paris qui a autorité dorénavant sur les nuisances sonores et olfactives émanant d’une activité professionnelle.

Aucun changement de rattachement n’est intervenu pour les objets trouvés, le traitement des signalements de nuisances dues à la diffusion de musique (il est recommandé d’utiliser l’adresse mail : musiqueamplifiee@interieur.gouv.fr), le contrôle des établissements et locaux recevant du public et diffusant de la musique.

Des statistiques intéressantes relatives à l’année 2016 ont été commentées. Il a été noté une baisse du nombre de mesures administratives (-4,40 %) à l’encontre des débits de boissons en raison semble-t-il de davantage de contrôles opérés. Les demandes d’autorisations d’ouverture de nuit (445) sont en nette diminution (- 15,40%).

6 000 déplacements ont été recensés dans le cadre de la lutte contre les nuisances avec 2 500 établissements contrôlés. 202 0000 enlèvements fourrières (221 000 en 2015) ont eu lieu et dans le même temps, 60 000 usagers se sont rendus au Bureau des objets trouvés et fourrières.

La DTPP a souligné combien elle attachait de l’importance aux vecteurs d’informations à destination des usagers et aux efforts qu’elle menait pour améliorer la qualité de ses services (site Internet, réseaux sociaux, blog, applications mobile…).

Au fil des questions posées, nous avons compris qu’il était difficile de trouver des solutions face à la mendicité, que le n° d’appel 34 30 mis en fonction à la demande du Préfet le 18 janvier 2017 pour les objets trouvés était plus efficace (14 500 appels recensés au 30 septembre depuis mi-janvier).

Des restitutions d’enquêtes de satisfaction plutôt favorables par service ont clôturé ce comité annuel dont le principe est apprécié des participants.

1 Comment

  1. Un habitant du 3ème

    Le 3430 ne fonctionne pas. L’ai appelé avant-hier pour un bar du 3ème dont la musique s’entendait jusqu’au 5ème étage sans compter les clients qui hurlaient sur le trottoir, le tout vers les 23h30. La veille il s’agissait de clients beuglant et d’une bagarre sur la chaussée. 10 minutes d’attente, deux retours au standard, personne pour traiter ma demande. Aucun policier n’est passé ou alors une fois le café fermé et constater que tout allait bien (!).
    Ce service, si on peut ainsi l’appeler, donne une image déplorable de la police. Le citoyen se sent totalement abandonné face aux cafés contrevenant à la loi. Ces derniers ont tout lieu de se réjouir de l’indigence de ce soi-disant service et peuvent contrevenir à la loi en toute impunité.

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