Article publié sur le site de Vivre le Marais.
Des barrières en forme de croix de Saint André ont été installées par la mairie du IVe pour délimiter l’emprise des terrasses.
Combien de fois nous sommes-nous exprimés sur la situation désespérée de la place du Marché Sainte-Catherine (IVe) !
Lundi 26 juin, un petit miracle s’est produit, la voirie a installé sur la place des croix de Saint-André afin de délimiter les terrasses des restaurants, rendant extrêmement lisible le dépassement éventuel des restaurateurs.
La place et la rue Caron respirent à ce jour la tranquillité. L’action des riverains n’a pas été vaine, même si certains auraient préféré le plan de végétalisation proposé et approuvé par la mairie du IVe dans le cadre du budget participatif. Mais ce dernier s’est heurté à des obstacles à la mairie centrale et au fait que l’architecte des Bâtiments de France préférait garder son caractère minéral à la place.
Cette nouvelle installation devrait contenir l’expansion indéfinie des terrasses et avec elle le niveau de bruit insupportable de nuit comme de jour et permettre à nouveau l’accès des véhicules de secours sur la place et la rue Caron, elle avait été rendue impossible par l’occupation incontrôlée des terrasses.
De fait le matériel des restaurateurs (plantes en pots, vitres en verre des restaurants et autres ardoises de menus…) ne devrait plus empiéter sur la voie publique. Il faut espérer que les inspecteurs de la DPSP seront vigilants et interviendront pour verbaliser tout rang de table dressé hors des barrières ou le stationnement sauvage des scooters et véhicules qui ont pris possession de la Place et de la rue Caron de façon complètement irrespectueuse.
L’espoir renait pour les habitants qui n’en pouvaient plus et avaient l’impression de se battre contre des murs. Ils attendent avec impatience la pose annoncée des capteurs Bruitparif.
Y a-t-il un moyen de savoir (DVD, mairie d’arrondissement) aux frais de qui ces barrières ont été posées ?
Le règlement des terrasses de 1990 prévoyait que la pose des pastilles en laiton dans le trottoir pour délimiter les autorisations se faisait à la charge de l’exploitant.
Il ne faudrait pas, évidemment, que le coût pour la collectivité soit un frein à la généralisation de la pose de barrières dans bien d’autres endroits dans Paris où la configuration est comparable à celle de la place du marché Sainte-Catherine.