L’UMIH et le SNEG & Co rencontrent le Réseau “Vivre Paris!”

Logo UMIHLe vendredi 18 novembre 2016, quatre membres du Réseau “Vivre Paris!” ont rencontré Gérard Siad (vice président de la branche Nuit de l’UMIH) et Rémi Calmon (directeur exécutif du SNEG & Co) au siège de l’UMIH. Il s’agissait d’une deuxième rencontre exploratoire avec l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie) et le SNEG & Co (Syndicat National des Entreprises Gaies & Co) après le premier contact le 6 juin dernier.
La deuxième rencontre confirme les impressions plutôt favorables de la première. Les deux parties ont d’abord acté une hypothèse crédible de leur bonne foi respective.
Ensuite, au cours des discussions, deux points ressortent plus particulièrement.

L’UMIH, dont est membre le SNEG & Co, et le Réseau “Vivre Paris!” sommes tombés d’accord sur le fait que nous partageons sans réticences des analyses sur des sujets de préoccupations majeurs pour nous. Par ailleurs, nous avons commencé à identifier ensemble une série d’intérêts communs qui sous tendent l’utilité de coopérer.
Comme nous, l’UMIH-SNEG & Co dénoncent les excès de l’hyperalcoolisation et le laxisme de la dérégulation de la part des autorités. Leur point de vue est que les désordres que nous dénonçons sont en effet inacceptables à la fois en termes de santé publique et de projet politique pour ce que cela signifie au plan de la qualité de vie urbaine mais aussi en termes d’image pour l’ensemble de la profession des débitants de boissons.
Comme ils l’ont déjà affirmé publiquement, les responsables UMIH-SNEG & Co reconnaissent que les nuisances objectives constatées dans certains quartiers justifient pleinement les plaintes des riverains dans la mesure où au-delà de l’objectivité, lesdites plaintes ne basculent pas dans la radicalité allant jusqu’à exiger par exemple la fermeture définitive d’un établissement.
Cette analyse et cette prise de position de l’UMIH et du SNEG & Co reposent notamment sur l’idée que ces désordres nuisent en effet gravement à l’image de la profession qu’ils doivent défendre. Pour eux, il ne s’agit pas d’une vision nouvelle de cette problématique. En effet, les actions communes engagées depuis des années dans le Marais avec les riverains de Vivre le Marais les confortent dans l’idée que l’intérêt des exploitants est d’être à l’écoute des habitants, et réciproquement, de façon à prendre les mesures qui permettent une cohabitation paisible entre vie nocturne et qualité de vie locale. La pérennisation des activités des exploitants dépend de la bonne entente avec leur environnement.
En conclusion de la rencontre, nous avons décidé de trois séries d’actions communes, à conduire à très court terme :
l’UMIH, le SNEG & Co et le Réseau “Vivre Paris!” vont demander une entrevue commune au préfet de police
– parallèlement, l’UMIH, le SNEG & Co et le Réseau “Vivre Paris!” vont demander une entrevue commune au directeur de la DPSP (Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection, voir notre article)
– au plan local local, l’UMIH, le SNEG & Co et le Collectif des Riverains Jean-Pierre Timbaud vont demander une entrevue commune avec le maire du 11ème arrondissement, notamment en vue de l’installation de la commission de concertation du 11ème arrondissement.
Par ailleurs, les deux parties UMIH-SNEG & Co et le Réseau “Vivre Paris!” sont conscientes que, si une coopération est utile et souhaitable entre elles, des opinions différentes et des arguments opposés subsistent, ce qui est assez logique vu la nature des missions institutionnelles d’organisations professionnelles défendant les exploitants d’une part, et, d’autre part, la vocation de notre réseau qui protège les intérêts des habitants.
A cet égard, nous avons identifié un certain nombre de difficultés dont nous devrons continuer à débattre ensemble. A ce stade, il est encore trop trop pour en faire la liste.

1 Comment

  1. nay

    Ce rapprochement est constructif. En effet, de façon générale, les établissements posant soucis avec le voisinage sont les « petits établissements » sans insonorisation, sans régulation sérieuse de la clientèle sur la voie publique et sans même la sécurité minimale pour les clients à l’intérieur (voir exemple du drame de Rouen cet été). Les propriétaires des boîtes de nuit avec entrée payante se sont faits ravir une grande partie de leur clientèle par les bars de quartier improvisés dancing en s’exonérant de toutes les obligations réglementaires.

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