Deux associations du 6e arrondissement, SOS Bruit 6ème et Avenir Quartier Latin, écrivent à la Direction de l’Urbanisme pour attirer son attention sur les étalages et terrasses qui envahissent la place Saint-Michel et la place Saint-André des Arts, réduisant d’autant l’espace dévolu aux piétons. Elles ont mis les maires du 5ème et du 6ème arrondissement en copie de leur courrier ainsi que les 3 Adjoints de la Mairie au commerce, au handicap, à l’espace public.
Place Saint-Michel | Place Saint-Michel |
Place Saint-André des Arts | Place Saint-André des Arts |
Avec les premiers rayons de soleil recommence l’occupation des trottoirs par des terrasses et surtout des contre-terrassses, très certainement illégales. Le restaurant en bas de mon immeuble (Bd de la Bastille) met des tables en bordure de trottoir empêchant les passagers des voitures se garant de sortir du côté passager. Le bar un peu plus loin (Café de la Presse, qui n’affiche pas d’autorisation de terrasse) met aussi des tables au bord du trottoir. Vue l’affluence, il est fréquemment impossible de se frayer un chemin au milieu des clients. La Mairie de Paris réduit la taille des voies de circulation au profit des trottoirs mais ca sert aux commerces et pas aux piétons. A quand un changement?
On a aussi la transformation des boutiques en boutiques de dégustation pour des produits de table, avec tables et chaises fleurissant sur les trottoirs… Bien que ces gens n’aient pas de licences pour faire restaurant… Plusieurs dizaines de plus ces 2 dernières années (5ème arrondissement, rue des Bernardins, rue Monge, etc …) De plus : au coin de la rue des Bernardins et du Bd Saint-Germain, le café a récupéré une grande partie du trottoir… avec les vélos et les motos qui ne se gênent pas pour rouler dessus, c’est particulièrement ennuyeux…
Latin Lover a raison . J’aurais dû ajouter dans mon premier commentaire que la Ville ne fait pas respecter des règlements qu’elle a elle-même élaborés (voir Règlement des Etalages et Terrasses de 2011). Merci de soulever ce problème.
La faute en incombe aussi à la Ville qui autorise ce genre d’étalages d’une rare laideur.
Merci au Réseau et aux associations du 6e d’avoir mis en évidence cette enlaidissement de Paris et en particulier du Quartier Latin par des commerces ne respectant aucune esthétique et aucune réglementation.