Les Pierrots de la Nuit sont un dispositif mis en place à la suite des Etats Généraux de la Nuit qui se sont tenus en 2010. Ce dispositif est géré par une association, l’AMUON (Association de Médiation pour un Usage Optimal de la Nuit) et subventionné à 50% par la Ville de Paris (125 000€ par an). De petites équipes composées de deux comédiens et d’un médiateur parcourent les quartiers « chauds » de la capitale pour inciter les fêtards, à travers des mimes et différentes propositions artistiques, à faire moins de bruit. Largement médiatisé, le dispositif des Pierrots de la nuit est loin d’avoir fait ses preuves. Il a même été suspecté d’aggraver le tapage nocturne par l’excitation que provoque l’arrivée des Pierrots parmi les fêtards.
Voici le message envoyé par la représentante du réseau au Président de l’AMUON :
Monsieur le Président,
Je vous remercie pour votre invitation à l’Assemblée générale de l’AMUON, mais, en accord avec les autres membres du réseau « Vivre Paris ! », je mets un terme à ma participation à l’Amuon en tant que représentante du réseau avec le statut de membre observateur.
La raison principale est que, malgré nos demandes réitérées, il n’a jamais été procédé à une évaluation externe du dispositif des Pierrots de la nuit. Ce que les membres de notre réseau constatent sur le terrain, c’est que ce dispositif est au mieux inefficace et, au pire, contre-performant. Or, il bénéficie de subventions considérables de la Ville de Paris. Nous préférons que l’argent public soit investi dans des mesures plus efficaces et nous ne souhaitons pas cautionner la poursuite de cette expérience qui, à nos yeux, est un échec, du moins en ce qui concerne l’objectif de protection de la tranquillité des riverains.
Merci de transmettre mon message à l’ensemble des adhérents.
Cordialement,
Elisabeth Bourguinat, réseau « Vivre Paris ! »
Lire l’article du Parisien du 29 novembre : Les Pierrots de la nuit ne font plus rire les riverains
Je trouve que c’est une bonne chose que dans cette ville, la population puisse faire la fête jusqu’à tard dans la nuit tout les jours de la semaine, et si ils sont bruyants, c’est plutôt une bonne chose c’est qu’il s’amuse, je ne comprend vraiment pas ce courant qui veut éradiquer le bruit de la nuit. Je n’habite pas dans une rue spécialement animée mais il y a souvent des fêtes ou la musique est extrêmement forte jusqu’à plus de 2heures du mat’, je met des boules quies et je suis peinard c’est tout: SOLUTION=BOULES QUIES. Pas besoin d’aller plus loin
Le sommeil est un besoin. Nous ne sommes pas opposés à la fête. Nous sommes opposés aux comportements antisociaux sur l’espace public qui trouble le sommeil des habitants. Selon votre théorie c’est à la victime, et non au fauteur de troubles, de prendre des mesures.
Je suis un Parisien et je revendique simplement le droit de vivre et de dormir à Paris. Je suis pour la fête… à l’intérieur. Pourquoi, pour vivre à Paris, faudrait-il accepter d’être réveillé la nuit pas des hurlements ou empêché de dormir parce qu’habitant à proximité d’un bar dont les clients consomment sur le trottoir jusqu’à pas d’heure?
Bah avouez que vouloir etre tranquilou pepere sans bruit dans une capitale, et encore plus Paris, faut quand meme etre tordu. C’est quand meme pas un fait nouveau que paris c’est bruyant et que les gens y font la fete jusque tard , merde.
La Ville de Paris dépense 125 000€ par an de nos impôts pour payer des clowns dont l’action est inutile voire contre-productive. A part créer du buzz et quelques heures de boulot pour des intermittents du spectacle cette dépense ne fait pas rire le contribuable (et électeur) parisien.
Mme Hidalgo, cessez de dilapider cet argent qu’on vous confie. Appliquez et faites appliquer les lois en vigueur. Tournez la page Delanoë qui voulait envoyer à Rodez les parisiens souhaitant dormir la nuit.