La liste des réponses à notre questionnaire que le Réseau « Vivre Paris ! » a reçues à ce jour.

Pierre AIDENBAUM – Candidat à la mairie du 3ème arrondissement de Paris – PS/PC/PRG
1 – OUI
2 – OUI. NB : la terrasse est un droit d’occupation donc ce n’est plus la voie publique
3 – OUI
4 – OUI
5 – OUI. Déjà le cas avec les services spécialisés de la Ville ou de la Préfecture de Police.
6 – OUI, mais la répartition des rôles est claire : c’est le Ministère de l’Intérieur qui a la tutelle sur la Police.
7 – OUI
8 – OUI et c’est déjà le cas dans le 3ème où 1 seul établissement de type bar a ouvert ses portes sur 58 commerces (La Trinquette)

Jacky MAJDA – Candidat à la mairie du 3ème arrondissement de Paris – Paris Libéré
1 – OUI. Nous proposons un audit sur les points noirs de l’arrondissement
2 – OUI
3 – OUI
4 – OUI
5 – OUI
6 – OUI
7 – OUI
8 – OUI

Vincent ROGER – Candidat à la mairie du 4ème arrondissement de Paris – UMP/UDI/MODEM
1 – Nous voulons redonner plus d’énergie aux Parisiens. De l’énergie pour travailler, entreprendre, innover, mais aussi pour profiter de leurs proches. Dans ce cadre, nous faisons un constat très simple : pour avoir plus d’énergie, il faut pouvoir se reposer et s’extraire du stress urbain. La question de la lutte contre le bruit est donc un sujet fondamental qui figure dans mon programme, notamment pour le quartier St-Merri comportant de nombreux bars. Ma philosophie est la suivante : il existe une réglementation sur le bruit, il faut la faire respecter. Comme Maire du 4ème arrondissement, j’en prendrai personnellement la responsabilité, en m’appuyant sur la nouvelle police de quartier que souhaite créer Nathalie Kosciusko-Morizet. Cette police de quartier se composera d’effectifs actuellement concentrés sur les PV de stationnement et qui seront dorénavant affectés à patrouiller sur la voie publique. En plus d’assurer une présence visible sur la voie publique, la police de quartier utilisera pleinement ses pouvoirs de verbalisation des incivilités (bruit, dégradations,…).
2 – Oui, totalement, car en plus d’être une nuisance pour les riverains la consommation d’alcool sur la voie publique est devenue un vrai sujet de santé publique notamment en ce qui concerne des populations parfois très jeunes.
3 – Les établissements ont une responsabilité certaine dans le comportement de leurs clients à qui ils vendent de l’alcool. Ils doivent assumer leur part de responsabilité mais aussi promouvoir des campagnes de sensibilisation contre le bruit et l’abus d’alcool. A ce jour, seul le SNEG a eu le courage de faire de telles campagnes auprès de ses adhérents tandis que l’équipe sortante promouvait la fête à tout va.
4 – Alors que les plaintes liées à l’exploitation d’établissements ont explosées ces dernières années, les sanctions contre ces établissements restent rares et sont le fait de l’action continue des riverains. Comme Maire, je suivrai personnellement ces dossiers, avec l’aide de mon équipe, et synchroniserai l’action des services de la Ville et de la Préfecture de Police.
5 – Bien sûr, chaque dossier sera traité avec la plus grande objectivité et en utilisant les services d’experts indépendants (acousticiens, géomètres,…).
6 – La préfecture de Police reçoit chaque année 300M€ de la Ville de Paris qui est donc en droit de lui demander des comptes contrairement à ce que soutient l’équipe sortante. Notre équipe veut s’investir aux côtés de la Préfecture de Police et non pas se défausser sur elle comme c’est actuellement le cas.
7 – La police de quartier apportera une première réponse en termes de moyens. Les correspondants de nuit n’ont pour l’instant fait preuve d’aucune efficacité dans les dossiers de nuisances nocturne. Nous préférons mettre en place des équipes globalement en charge de la lutte contre les incivilités et les nuisances.
8 – Bien sûr, l’utilisation d’instrument comme la SEMAEST est uniquement une question de motivation et d’implication de l’équipe municipale.

En résumé, nous savons que les dossiers liés aux dérives du monde de la nuit sont complexes. Ils sont complexes car ils relèvent de l’évolution de la société et, d’autre part, leur résolution nécessite une volonté des élus d’être le chef d’orchestre entre les services municipaux, le commissariat local et la Préfecture de Police. Nous avons dans notre équipe des personnes qui connaissent et maitrisent cet écosystème complexe et qui de par leur engagement ont la volonté de changer les choses.

Florence BERTHOUT – Candidate à la mairie du 5ème arrondissement de Paris – UMP/UDI/MODEM
1 – OUI
2 – OUI
3 – Respect de la réglementation en vigueur
4 – Compétence de la Mairie de Paris/ Préfecture.
5 – Proposition à étudier dans le cadre du Conseil de la Nuit que je souhaite mettre en place dans le 5e.
6 – Respect de la réglementation en vigueur
7 – OUI dans le cadre de la police des quartiers que nous souhaitons créer avec NKM
8 – OUI à l’utilisation de la SEMAEST pour lutter contre la mono-activité (pas uniquement celle liée à l’alcool).

Marie-Christine LEMARDELEY – Candidate à la mairie du 5ème arrondissement de Paris – PS/PC/PRG
1 – En lien avec la préfecture de Police de Paris, je m’engage à faire respecter la réglementation contre le bruit. Je souhaite établir un lieu festif sur les berges afin que les nuisances sonores gênent le moins possible les riverains.
2 – Oui, je suis favorable à cette mesure.
3 – J’inciterai les établissements de loisirs à communiquer davantage sur les nuisances sonores que leurs clients peuvent émettre à l’extérieur de leur établissement. Une équipe de correspondants de nuit sera engagée dans le 5ème arrondissement pour veiller à la tranquillité des habitants.
4 – En concertation avec la Préfecture et la mairie de Paris, je veillerai à ce que les autorisations de nuit restent exceptionnelles, que les établissements qui ont déjà reçu l’autorisation de fermeture à 2h00 soient isolés et que les nouveaux établissements ferment avant 2h00 du matin.
5 – Oui, je m’engage à ce que de tels enregistrements puissent être réalisés par un tiers neutre, sans lien avec les établissements, plusieurs nuits de suite si nécessaire.
6 – Oui, dans un esprit de concertation je travaillerai en amont des tapages nocturnes avec la Préfecture.
7 – Une équipe de correspondants de nuit sera mis en place dans le 5ème arrondissement, et un référent à la mairie du 5ème arrondissement chargé de relever les points de conflits possibles dans les différents usages de la nuit.
8 – Nous chercherons à conserver la mixité et la diversité des commerces : commerces de bouche, commerces culturelles etc…

Dominique BAUD – Candidate à la mairie du 6ème arrondissement de Paris – Paris Libéré
Je suis très attachée au respect de la vie de chacun et de la tranquillité à laquelle chacun a droit. De ce fait je suis favorable au respect de la législation et aux sanctions prévues en cas de dérapage, que ce soit en terme de nuisances sonores, d’horaires de livraison et vacarmes nocturnes qui s’en suivent, de stationnement illicite des deux roues sur le trottoir qui de ce fait gêne les piétons voire rend l’espace dangereux. Je trouve aussi essentiel de distinguer les commerçants scrupuleux et attentifs aux lois. Élue en avril dans le 6eme et a fortiori si je suis Conseiller de Paris vous pourrez compter sur ma pugnacité et ma détermination à faire respecter ces engagements. A cet égard, ma réputation n’est plus à faire. Et un rendez-vous régulier pourrait être mis en place avec votre association pour suivre de près l’évolution du sujet et le suivi de mon action.

Geneviève BERTRAND – Candidate à la mairie du 6ème arrondissement de Paris – Liste divers droite
Je suis très soucieuse de permettre une cohabitation pacifique de tous les styles de vie, notamment dans des quartiers aussi emblématiques que les nôtres.
Les habitants sont prioritaires pour faire entendre leurs besoins. les nuisances sonores sont d’une grande violence morale et physique et l’on ne sait jamais quand elles vont prendre fin. Il existe une panoplie énorme et adaptée de réglementations, assorties de sanctions. Il appartient aux Maires d’arrondissement de veiller, en lien avec les commissariats de police et les inspecteurs de sécurité de la Ville au respect de ces règles (utilisation des trottoirs et même de portions de chaussées, bruits dus à l’usage du tabac à l’extérieur des établissements, nuisances des automobiles et des deux roues motorisées, etc.
Vous le savez, la Préfecture de Police n’est pas avare de sanctions administratives, qui conduisent, en nombre significatif, à la fermeture temporaire, pour 15 jours souvent, des bars, brasseries, terrasses, boites de nuit, etc. Cz qui fait réfléchir, quand même, les dits – établissements..
Mais comme vous, j’observe qu’un certain laxisme s’installe, sous couvert de tolérance et surtout, pour que Paris ne paraisse pas moins offrante, pour le monde la nuit , que d’autres grandes villes étrangères, telles que Berlin, dit – on, Londres, Barcelone, etc.
La Mairie de Paris a pris le sujet à bras-le-corps, vous le savez pour avoir participé comme moi aux Etats généraux de a Nuit, il y a quelques années, inquiète à la fois des réactions de plus en plus hostiles des riverains et des campagnes de presse stigmatisant un « supposé ou réel » déclin des Nuits parisiennes. J’ai moi même suivi les mises en place de mesures en accompagnant, à plusieurs reprises, sur le terrain, l’Adjoint au Maire.

Jean-Pierre LECOQ – Candidat à la mairie du 6ème arrondissement de Paris – Liste d’Union de la droite et du centre
Permettez-moi d’abord de vous féliciter et de vous adresser mes très sincères remerciements pour l’action que vous menez.
Sans l’existence et la présence d’associations comme la vôtre, les services et l’administration municipale ne se sentiraient pas aiguillonnés, incités à examiner avec toujours attention, les demandes émanant des commerces situés dans un arrondissement comme le 6e.
Je vous rappelle en effet que le 6e est un arrondissement dont la commercialité est extraordinaire, et que si l’on rapporte le nombre de commerces contrevenant aux règles existantes- édictées tant en matière de bruit qu’en matière d’étalage- on constaterait que les quelques dizaines de commerces qui ne les respectent pas constituent heureusement une minorité qu’il faut bien évidemment prendre en compte.
Sur le diagnostic que vous faites, vous avez raison d’insister sur les aménagements successifs qui ont été réalisés par la Ville de Paris au bénéfice des piétons et qui ne doivent pas être confisqués par des terrasses occasionnelles ou permanentes.
Permettez-moi d’ailleurs de vous rappeler que j ‘ a i montré le chemin en ce qui concerne la rue de Rennes, puisque lorsque les trottoirs de la rue de Rennes ont été agrandis, j’ai fait adopter parallèlement par le Conseil d’arrondissement du 6e et par le Conseil de Paris, une charte spécifique – valable pour la rue de Rennes et ses abords- qui a confirmé les terrasses
existantes, mais qui ne leur a pas permis de s’étendre du fait de l’extension des trottoirs qui avait été réalisée.
Cet aménagement est donc bien un exemple de nouvel aménagement réalisé, dont l’essentiel profite aux habitants et aux promeneurs.
Il convient, néanmoins de rester excessivement vigilant. C’est la raison pour laquelle, je suis comme vous totalement opposé aux créations de « zones festives » à Paris. J’ajoute que, tant que je serai Maire du 6e, aucune « zone festive » ne sera créée dans le 6e arrondissement.
Je me prépare, d’ailleurs, à donner beaucoup d’avis défavorables aux orchestres amateurs ou professionnels qui veulent se produire lors de la Fête de la Musique, et qui chaque année veulent implanter des sonorisations encore plus fortes.
Vos remarques concernant les dérives que connaît une partie de notre jeunesse, qu’il s’agisse de l’usage trop précoce et trop fréquent du tabac, ou d’une alcoolisation excessive, sont frappées au coin du bon sens.
Malheureusement, nous constatons depuis quelques années une tendance des jeunes— et notamment ceux qui sont d’un âge inférieur à 25 ans aujourd’hui— à consommer toujours et davantage d’alcool.
Avec le précédent commissaire, je n’ai pas hésité à rappeler les responsabilités en la matière à un certain nombre de bars et de brasseries qui ont été contrôlés pour s’assurer qu’ils ne servaient pas une clientèle d’un âge inférieur à 18 ans.
Il convient donc, parallèlement aux contrôles qui peuvent être exercés par la police, de multiplier les actions de prévention au sein des établissements.
Une cellule existe actuellement au sein du Commissariat du 6e et composée de plusieurs fonctionnaires de bonne volonté. Je l’encourage et souhaite qu’elle continue à être excessivement présente dans nos établissements scolaires.

Eric MARTIN – Candidat à la mairie du 13ème arrondissement de Paris – Rassemblement citoyen et progressiste (MRC, Mup et divers sans-étiquette)
1 – Oui (cela va de soi), en liaison avec la préfecture de police de Paris
2 – Non. Ce serait une discrimination injuste que je ne souhaite pas entre ceux qui sont capables de payer l’entrée et les boissons dans les bars et ceux qui ne le peuvent pas. Je préfère me contenter de l’interdiction de l’ivresse publique et du tapage nocturne.
3 – Oui, mais comme coresponsable avec le(s) client(s).
4 – Oui
5 – Non. Je préfère favoriser une présence plus forte des agents assermentés, qui doivent être les seuls, de façon impartiale, neutre, détachée et raisonnable, à estimer ce qui relève de l’acceptable comme nuisance sonore et ce qui ne l’est pas.
6 – Oui mais la prévention des tapages (avant la sanction) doit être prise en charge par des agents ville de Paris
7 – Oui
8 – OUI ! 3 fois OUI ! C’est même une de mes 8 priorités absolues (piloter l’attribution des locaux commerciaux pour mieux lutter contre la mono-activité, et pas seulement pour l’alcool, avec la SEMAEST (d’ailleurs créée sous l’impulsion de Georges Sarre, ancien maire MRC du 11ème) ou avec d’autres outils.

Aurane REIHANIAN – Candidat à la mairie du 13ème arrondissement de Paris – Paris Libéré
1 – OUI
2 – OUI
3 – OUI
4 – OUI
5 – OUI
6 – OUI
7 – OUI
8 – OUI

François DAGNAUD – – Candidate à la mairie du 19ème arrondissement de Paris – PS/PC/PRG
1 – Oui, la réglementation sur le bruit doit être respectée sur tout le territoire.
2 – Chaque situation mérite une attention particulière. Ainsi deux arrêtés de ce type sont actuellement en vigueur dans le 19e arrondissement. Un premier arrêté visant les soirées et nuits (de 21h à 7h du matin) sur la période estivale (du 1er mai au 31 octobre) et sur le territoire du bassin de la Villette et de ses abords. Un second arrêté en vigueur depuis maintenant un an, inscrit dans le cadre de la Zone de Sécurité Prioritaire, d’application annuelle vise lui le créneau 11h-21h et s’applique sur un périmètre plus large (périmètre inclus entre rue de Meaux, rue de Crimée et rue d’Aubervilliers). Il n’y a donc pas de réponse de principe mais des prises de positions pragmatiques en fonction de situations qui sont amenées à évoluer.
3 – Nous n’avons pas d’autre choix que d’utiliser la réglementation en vigueur, mais il me parait légitime de responsabiliser les exploitants aux effets collatéraux de leur activité.
4 – Les autorisations de terrasses reposent sur des critères d’aménagement et de disponibilité de l’espace public. Pour valablement opposer des refus liés à des motifs de nuisances sonores, nous devons pouvoir disposer d’éléments de procédure prouvant la réalité des nuisances (dépôt de plaintes, jugements…), sans quoi nos refus sont contestables et contestés devant le juge. La mobilisation des riverains est donc indispensable. C’est pourquoi nous travaillons régulièrement autour de médiations, de temps d’échange en présence de représentants des riverains, des services de police, d’une organisation des professionnels de la nuit, rompue à ces problématiques et les gérants de l’établissement en cause. Ces médiations ont été mises en place dans le cadre des Etats généraux de la nuit à Paris et ont déjà montré leur efficacité dans plusieurs situations similaires. En effet, elles permettent d’identifier les difficultés en partageant un constat commun et de définir un fonctionnement convenant à tous.
5 – Ces missions relèvent des services de la Préfecture de Police. Elles sont conduites par des personnels formés et compétents. En tant que maire d’arrondissement, je n’ai pas eu à connaitre de cas d’indisponibilité des services de la Préfecture.
6 – Mon expérience, relative notamment aux nuisances sonores issues du Parc de la Villette, témoigne de l’efficacité de la collaboration entre le bureau des nuisances de la Préfecture et le Commissariat de Police.
7 – La Mairie du 19e a été la première à créer des Correspondants de nuit dès 2004 sur le secteur Belleville. Une deuxième équipe a été créée en 2010 sur le secteur Stalingrad, notamment pour prévenir les nuisances sonores liées à la croissance de la fréquentation des quais de la bassin de la Villette. La question des horaires a été suivie avec attention et nous avons fait le choix de moduler leurs horaires d’intervention pour tenir compte des pics de fréquentation. Ainsi les week-end d’été, les correspondants de nuit interviennent de 16h à 2h du matin. Nous sommes naturellement favorables au développement de leur mission. A travers le concept de Brigades vertes et antibruit, ce point figure d’ailleurs dans mon programme et celui de Anne Hidalgo.
8 – La SEMAEST est en effet un des outils permettant de travailler à la diversité des commerces. Elle est déjà fortement présente sur le territoire du 19e, notamment sur les quartiers nouveaux que nous développons sur Paris Nord Est.

Jean Jacques GIANNESINI – – Candidate à la mairie du 19ème arrondissement de Paris – UMP/UDI/MODEM
1 – OUI
2 – OUI
3 – OUI
4 – OUI
5 – OUI
6 – OUI
7 – OUI
8 – OUI