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Communiqué de presse – Oui à des terrasses temporaires régulées pour 2021 – Non à la pérennisation des terrasses « éphémères »

Mise à jour du 2 mai : le 23 avril, 28 associations et collectifs ont signé un communiqué de presse pour dire Oui à des terrasses temporaires régulées pour 2021 – Non à la pérennisation des terrasses « éphémères ». Le communiqué compte désormais 44 associations et collectifs signataires.


Communiqué rédigé par 28 associations parisiennes en réponse au projet de la mairie de Paris de pérenniser les terrasses éphémères et de les inclure dans le règlement des étalages et terrasses (RET).

Oui à des terrasses temporaires régulées pour 2021
Non à la pérennisation des terrasses « éphémères »

En mai 2020, sans aucune concertation que ce soit avec les habitants ou avec de nombreux maires d’arrondissement, la mairie de Paris a décidé d’octroyer gratuitement l’espace public aux bars et restaurants frappés, comme tant d’autres commerces, par la crise sanitaire, et de leur permettre d’installer des terrasses dites « éphémères » sur les trottoirs puis sur les places de livraison.

Aucun arrêté, aucun vote au Conseil de Paris, aucun règlement n’ont présidé à la création de ces terrasses. Elles étaient régies par de simples chartes déclaratives que la ville a été dans l’incapacité totale de faire respecter. Du fait des manquements de la part des bars et des carences de la ville, ces terrasses ont été la source de très nombreuses nuisances : entrave à la bonne circulation des piétons, non-respect des horaires et des dimensions et de la dangerosité de certaines installations, non-respect des gestes barrières entre consommateurs mais aussi envers les passants, pollution sonore décuplée, alcoolisation massive dans l’espace public, …

Les associations et collectifs d’habitants, les Parisiens, des élus, la presse, les réseaux sociaux se sont fait l’écho de la souffrance que ces terrasses ont infligée aux Parisiens entre les deux confinements.

Aujourd’hui, bien que la mairie de Paris ait montré son incapacité à gérer ces terrasses, elle souhaite les pérenniser, ce qui aurait pour conséquence de doubler, voire tripler, la surface dévolue aux terrasses. Pour ce faire, elle souhaite en toute hâte modifier le règlement (RET) qui régit les terrasses sans aucun diagnostic.

Afin de venir en aide aux établissements, les associations et collectifs signataires de ce communiqué acceptent la reconduction pour l’année 2021 des terrasses éphémères tant que dure l’état de crise sanitaire.

Nous nous opposons à leur pérennisation et demandons le report de la modification du RET. Cette révision du RET se fera plus tard et intégrera de nombreuses recommandations et prescriptions : rapport 2016 de l’Inspection Générale de la Ville de Paris, Plan d’accessibilité (PAVE), étude EuropGroup, l’audit du Bureau d’Action Contre les Nuisances de la Préfecture de Police (BACN), le rapport des États Généraux du Stationnement, le futur PLU, l’étude sur les victimes des nuisances sonores nocturnes à Paris…

Les associations et collectifs signataires s’engagent à produire avec la mairie une nouvelle charte encadrant les terrasses éphémères avant le 1er juin. Voici les premiers éléments de cette nouvelle charte véritablement contraignante qui contribuera à la régulation de ces terrasses :

  • Mise en place d’un régime d’autorisation préalable et abandon immédiat du régime déclaratif
  • Suppression des terrasses éphémères dès la fin de l’état de crise ou début octobre et démontage dans les deux semaines, délai de rigueur
  • Terrasses non-couvertes, sans éclairage, sans diffusion de musique enregistrée ni « live » et sans chauffage…
  • Implantation des terrasses respectant des critères rigoureusement identifiés (nombre dans une même rue, taille, position, remisage…)
  • Strict respect des horaires (retrait à 22h00)
  • Mise en place d’un numéro d’appel unique et d’une rubrique dédiée sur l’application DansMaRue pour faire des signalements
  • Mise en place de commissions mixtes locales de contrôle et de suivi (DPSP, police, syndicats professionnels, riverains…) + inspections
  • Contrôles des niveaux sonores (balises BruitParif et dotation de sonomètres pour les agents de la Ville)
  • Sanctions effectives en cas de manquements à la charte :
    • Premier manquement avéré = retrait d’autorisation de la terrasse pour une durée minimale de 15 jours
    • Deuxième manquement avéré = retrait pour un mois
    • Troisième manquement avéré = retrait définitif de droit de terrasse
  • Évaluation un mois après le déploiement des terrasses et ajustements si nécessaire
  • Évaluation globale du dispositif immédiatement après la fin de ce régime d’exception

Nous nous tenons à la disposition de la mairie de Paris pour travailler ensemble à l’élaboration et la mise en œuvre de cette charte temporaire (pour 2021).

Cependant si la mairie persistait à vouloir imposer la pérennisation des terrasses éphémères, les associations et collectifs de riverains seraient contraints de défendre par tous les moyens à leur disposition (légaux, presse, réseaux sociaux…) la tranquillité publique et le libre accès à l’espace public.

Signataires : 60 Millions de PiétonsADDM18 (Association de Défense de Montmartre et du 18ème), ADR Pont Neuf, ARRS (Association des Résidents de la Rue Saulnier), ASSACTIVE (Association Active des Résidents et Commerçants du Quartier de l’Horloge), le Collectif Condorcet, le Collectif Droit au Sommeil Jourdain, le Collectif Groussier, l’Association Marais-Louvre, Association Ponthieu d’abord(s), Association des Riverains de Ménilmontant, Association des riverains Sedaine Saint-Sabin Bréguet, Collectif Cler-Champ de Mars, Le Collectif Clichy-Blanche, Collectif Greneta-Goldoni, l’association Habiter Paris Centre, le Collectif Henri Malberg, le Collectif Mac Mahon-Montenotte, le Collectif rue Marie et Louise, Collectif Nuisances Sonores, le Collectif Rambouillet Charolais, le Collectif des Riverains de la Folie Méricourt, le Collectif des Riverains de la place Jean-Pierre Timbaud, le Collectif Vavin en colère, le Comité d’aménagement et d’animation du 8ème arrondissement, le collectif Kaspereit, le Collectif Vinaigriers-Saint Martin, le Comité Franz Liszt-Magenta, DéCLIC 17-18Demain La ChapelleDroit au SommeilHabiter Paris, Collectif Jean-Pierre Timbaud, Droit au Sommeil – 15ème, Les Impairs de l’Avenue Cariou, Les Riverains de la Butte aux Cailles, l’Association des riverains du Canal Saint-Martin, les Riverains Paradis, Les Riverains du Parc de la Villette, Quartier Latin Passionnément, RendezNousParis, Réseau Vivre Paris!, SOS Bruit Paris 6e, XVIe Demain

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Révision du règlement des terrasses : 2ème round

11ème - 26 rue de Crussol

Le compte rendu rédigé par Marais-Louvre, membre du Réseau Vivre Paris!
La réunion du 22 avril avec les représentants des  riverains sur la révision du règlement des étalages et des terrasses a réuni environ 70 personnes. 
L’introduction a été longue comme ta réunion de présentation du 20 avril. Le préliminaire d’Olivia Polski, adjointe au commerce, a été le bis repetita de la 1ère réunion.
Des interventions ont suivi. L’une de l’APUR sur l’esthétique des terrasses pour laquelle les participants ont souligné que ce n’est pas le sujet prioritaire face aux nuisances sonores. A noter que certaines terrasses présentées comme exemplaires ne respectaient pas la charte (hauteur supérieure à 1,30m, éclairage…)! Cette intervention a été relayée avec les exemples de mise en place plus ancienne à Grenoble et à Lyon et qui n’avaient rien à voir avec les terrasses éphémères.
Ensuite la DPSP a rappelé ses moyens et son bilan assez flatteur qui n’est pas tout à fait notre perception.

Après 55 minutes (sur deux heures prévues initialement), la parole été donnée à plusieurs associations de riverains (ils se sont plaints d’avoir été abandonnés par les élus), avant de passer aux ateliers (un moyen souvent facile de meubler une réunion, l’un étant consacré au cadre de vie et l’autre au contrôle et à la prévention ).

Le Réseau Vivre Paris! auquel adhère Marais-Louvre a rappelé sa position en s’étonnant d’abord de l’absence des adjoints à la Maire directement concernés par ce sujet (voir article sur le 1er round). Pas de terrasse éphémère en dehors des situations de crise. Le report de la modification du règlement des étalages et des terrasses. La rédaction avant le 1er juin d’une charte co construite (avec autorisation préalable, la fermeture des terrasses éphémères dès la fin de la crise avec démontage immédiat, terrasses non couvertes sans éclairage et sans chauffage, limiter le nombre de terrasses par rue, la mise en place d’une commission paritaire avec les autorités et les riverains, un contrôle régulier du niveau sonore des terrasses, un numéro d’appel unique pour signaler les abus et l’augmentation des sanctions à chaque signalement répété. Un bilan devra être fait après 1 mois de mise en places des terrasses et en fin de période. Le Réseau Vivre Paris!  a rappelé la nécessité d’intégrer les conclusions du rapport d’inspection sur les terrasses de 2016, l’audit du BACN (Bureau d’Action contre les Nuisances), du plan d’accessibilité (PAVE) et l’étude d’Eurogroup… Et si il y a passage en force de la part de la mairie le dispositif sera attaqué par les voies à disposition. 

Olivia Polski a répondu que la mairie avait défini un cadrage clair sur ce dossier.
Après le travail en atelier les participants ayant été divisés en 2 groupes, il est ressorti que cette concertation était trop rapide et dans un temps trop court. Parmi les principaux points de la restitution des 2 ateliers outre ce qui ont déjà été indiqués plus haut il ressort qu’il faut limiter l’extension des terrasses, davantage contrôler les abus et s’en donner les moyens, avoir une meilleure information sur les contrôles et les sanctions, faire du droit au sommeil une urgence de santé publique, davantage prévoir les  situations de handicap dans les déplacé sur l’espace public. Il importe de mettre en place une charte co construite pour le 1er  juin, de ne pas occuper les espaces de stationnement avec des bancs qui pourraient entraîner des regroupements la nuit et donc du bruit. Il a été aussi demandé de pouvoir joindre en direct la police municipale (DPSP). L’idée du permis à points avec des sanctions graduées (réduction des horaires d’ouverture par exemple) a été évoqué. La question du nombre de licences IV a été à nouveau mentionnée ainsi que la prise en compte de la situation spécifique de chaque rue. 
Une réunion supplémentaire a été proposée pour aller plus loin dans les échanges sachant que des contributions écrites des participants sont attendues par ailleurs pour le 3 mai.
Quant au règlement, Olivia Polski n’a pas voulu entendre à la fin des échanges qu’il fallait plus de temps que celui imparti par la mairie pour le revoir. Un participant n’a pas hésité à affirmer que la mairie se saisissait du règlement des terrasses comme un effet d’aubaine pour pérenniser les terrasses éphémères ! Un autre a demandé que l’étude très argumentée de Droit au sommeil soit bien prise en compte. 

A suivre sans grande illusion…

Révision du règlement des terrasses : propositions d’un groupe d’associations et de collectifs

A l’attention de Mme Polski qui a présidé deux réunions dans laquelle la Mairie veut faire valider par les professionnels et les habitants la pérennisation des terrasses éphémères.

Socle minimal proposé par un groupe d’associations et collectifs

  • Oui à la reconduction pour l’année 2021 des terrasses éphémères tant que dure l’état de crise sanitaire
  • Report de la modification du RET dans le seul but d’y intégrer les terrasses éphémères
  • Avant le 1er juin rédaction d’une charte v.3 encadrant strictement les terrasses éphémères (co-construction avec les associations et collectifs de riverains)
    • Régime d’autorisation et non de déclaration
    • Fermeture des terrasses éphémères dès la fin de l’état de crise ou début octobre 
    • Démontage dans les deux semaines suivant la fermeture, délai de rigueur
    • Terrasses non-couvertes, sans éclairage, sans diffusion de musique enregistrée ni « live » et sans chauffage
    • Implantation des terrasses (nombre dans une même rue, taille, position, remisage…)
    • Mise en place de commissions paritaires (DPSP, police, syndicats professionnels, riverains…) + inspections
    • Contrôles des niveaux sonores (balises BruitParif)
    • Mise en place d’un numéro d’appel unique et d’une rubrique dédiée sur DMR pour faire des signalements qui seront suivis par la commission
    • Régime de sanctions si manquement à la charte : premier manquement = retrait d’autorisation de la terrasse pour une durée minimale de 15 jours, deuxième manquement = retrait pour un mois, troisième manquement = retrait définitif de droit de terrasse
    • Évaluation 1 mois après la réouverture des terrasses et ajustements si nécessaire
    • Évaluation du dispositif mi-novembre 
  • La révision du RET se fera plus tard et intégrera de nombreuses recommandations et prescriptions : rapport 2016 de l’IGVP, PAVE, étude EuropGroup, audit du BACN, États Généraux du Stationnement…

Si la mairie de Paris tente un passage en force de la pérennisation des terrasses éphémères, les associations et collectifs de riverains attaqueront cette décision par tous les moyens à leur disposition (légaux, presse, réseaux sociaux…).

Nous invitons les associations et collectifs qui s’opposent à cette intégration des terrasses éphémères de nous rejoindre et à faire connaitre nos positions. Les Parisiens n’accepteront pas de revivre ce qu’ils ont subi de mai à octobre 2020.

Révision du règlement des terrasses : 1er round

10ème - 8 rue du Faubourg Poissonnière 2

La première réunion plénière de « concertation » sur la révision du règlement des étalages et des terrasses (RET) s’est tenue mardi 20 avril.

Réunion en Zoom avec une centaine de participants d’une durée de 2h30 présidée par Olivia Polski, adjointe en charge notamment du commerce et de l’artisanat et animée par État d’Esprit – Stratis, Conseil, communication et concertation

Parmi les participants : des représentants des syndicats de la restauration et de l’hôtellerie, des associations ou collectifs (dont Droit au Sommeil, Habiter Paris, Association des Usagers de DansMaRue, le Réseau Vivre Paris, ADDM18, Marais-Louvre, 60 Millions de Piétons, Riverains du 11ème arrondissement et bien d’autres associations d’habitants), au moins un maire d’arrondissement (celui du 17ème), Frédéric Hocquard (adjoint au tourisme et à la nuit), Thierry Charlois, la DU, la DPSP…

Dans une concertation les absents sont tout aussi importants que les présents. A noter les absences suivantes :

  • Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la Maire de Paris en charge notamment de l’urbanisme, de l’architecture et des relations avec les arrondissements ;
  • David Belliard, adjoint à la maire de Paris en charge notamment de la transformation de l’espace public, du code de la rue et de la voirie ;
  • Anne-Claire Boux, adjointe à la maire de Paris en charge de la politique de la ville ;
  • Jacques Galvani, adjoint à la Maire de Paris en charge de l’accessibilité universelle et des personnes en situation de handicap ;
  • Anne Souyris, adjointe à la Maire de Paris en charge notamment de la santé publique, de la santé environnementale, de la lutte contre les pollutions ;

Mme Polski étant adjointe en charge notamment du commerce et de l’artisanat cela revient à ne considérer cette révision du RET que sous son aspect économique, ignorant au passage les artisans privés de place de livraison. La présence de M. Hocquard, adjoint au tourisme, prouve également que ce projet concerne plus l’attractivité touristique que la tranquillité des Parisiens.

M. Grégoire aurait dû participer puisque la question de l’urbanisme est central comme l’ont montré les plus de 600 terrasses à l’abandon signalées sur DansMaRue. D’autre part le service attribuant (et pouvant retirer) un droit de terrasses est sous sa responsabilité. Les élus d’arrondissement ont été placés devant le fait accompli lors de création de ces terrasses éphémères et fort peu écoutés lorsqu’ils ont signalé des abus.

M. Belliard aurait dû participer puisqu’un doublement proposé de la surface des terrasses impacte directement l’espace public dont il a la charge. La création des terrasses sur les trottoirs et sur les places de livraison ont aussi des implications pour « le code de la rue » et la voirie.

Mme Boux aurait dû participer car le doublement des terrasses signale un choix du tout-festif au détriment du concept de la ville 1/4h et impacte la politique dont elle a la charge.

M. Galvani aurait dû participer car le doublement des surfaces de terrasses, dont plus de la moitié sur les trottoirs réduira d’autant les cheminements et donc l’accessibilité pour les PMR.

Enfin, Mme Souyris aurait dû participer puisque le bruit est la deuxième source de pollution, que le doublement des terrasses aura pour conséquence une augmentation des nuisances sonores. Le sommeil est un droit et surtout un besoin. Les questions de santé publique, de santé environnementale et de lutte contre les pollutions dont elle a la charge sont donc centraux dans cette révision du RET. 

Mme Polski a déclaré d’emblée que « les terrasses ne devront ne pas occuper totalement l’espace public« . La pérennisation des terrasses « éphémères » équivaudrait à un doublement des surfaces dévolues aux terrasses. Une bonne nouvelle les terrasses seront soumises à un régime d’autorisation et non de simple déclaration comme l’été dernier. Qui dit autorisation dit possibilité de retrait en cas de manquement aux règles.

1er - 60 rue de l'Arbre Sec

Les représentants des syndicats des bars et restaurants ont tenu des propos fort modérés, conscients de la situation désastreuse qu’ont vécue les Parisiens et l’image déplorable que certains établissements ont donné de la profession. En vrac la position du SYNHORCAT : ils souhaitent mettre de l’ordre dans les terrasses, déplorent que certains établissements n’avaient pas assuré leurs terrasses éphémères (!) et que certaines terrasses étaient dangereuses. Ils ont reconnu que la situation était « compliquée » pour les riverains, que les terrasses éphémères ne devraient pas rouvrir en l’état et souhaitent même organiser un concours de terrasses vertueuses. Le représentant du SNEG-UMIH a regretté qu’aucune évaluation n’ait été faite et a concédé qu’il y avait des manquements de verbalisations des établissements et de la clientèle.

M. Stéphane Manigold, président du groupe Eclore et propriétaire de restaurants à Paris, est intervenu sur BFMBusiness : « Demain il faut qu’on ouvre le dialogue avec la population… On tend la main à ces associations… Il ne faut pas, demain, qu’on soit une gêne…« . Propos à rapprocher de ceux des syndicats professionnels lors de la première réunion de « concertation » avec la mairie.

Les associations de riverains ont développé des arguments complémentaires :

Pour le Réseau Vivre Paris! a déploré l’organisation et les délais qui ne laissent que peu de place pour la concertation et l’absence d’évaluation des terrasses 2020. Les documents ont été envoyés un peu plus de 24h00 avant la réunion. Les terrasses éphémères étaient une réponse à une situation exceptionnelle (la crise sanitaire). Elles n’ont aucune vocation à être pérennisées d’autant que l’avenir est loin d’être certain quant à la pandémie. Le Réseau Vivre Paris! demande une stricte application des conditions d’exploitation des terrasses, qu’un régime de sanctions soit réellement appliqué, un numéro de téléphone unique et une rubrique dédiée dans l’application DansMaRue pour faire les signalements.

Pour Droit au Sommeil, l’augmentation du nombre de terrasses n’est pas une attente des Parisiens. Il est nécessaire de faire un diagnostic fondé sur des faits objectifs, d’installer des capteurs sonores, de renforcer les moyens de contrôle et les sanctions. La Ville et les professionnels doivent être vigilants face au risque de « pétage de plomb » des victimes des nuisances sonores.

9ème - 32 rue Victor Massé

Pour Habiter Paris, le calendrier n’est pas sérieux et a rappelé que l’adhésion syndicale était très faible à Paris, d’où le peu de poids des syndicats sur les établissements irrespectueux des règles. Son représentant a souligné l’importance de la régulation qui doit être centrale, l’importance de la santé environnementale. Il a rappelé que la pollution sonore (2ème après celle de l’air) a un impact sur la santé publique, que le temps de sommeil est indispensable. Il préconise l’instauration d’un permis à points et a finalement posé cette question : que veut-on à Paris, des quartiers-bistrots ou des quartiers-ville du 1/4h? 

Un membre du Collectif Nuisances Sonores et du Conseil de Quartier Montorgueil a indiqué ce que nous savons tous : les terrasses non sanctionnées sont un vieux problème. Les nuisances générées par les terrasses sont une des causes de la baisse de la population dans certains quartiers et l’inflation des baux étouffe les commerces de proximité, nous faisant tourner le dos à la ville du 1/4h. Il a souligné que les terrasses éphémères doivent être limitées à la crise sanitaire et ne doivent pas être pérennisées.

Le représentant des Riverains du 11ème arrondissement a déploré l’absence de cadrage, un calendrier beaucoup trop restreint et l’absence de prise en compte des remontées des associations. Il a appuyé l’instauration d’un permis à points.

L’association 60 Millions de Piétons, membre du Réseau Vivre Paris! a regretté que les terrasses éphémères soient le seul point à l’ordre du jour. Il a souligné la nécessité d’intégrer les recommandations du rapport de l’Inspection Générale de la Ville de Paris de 2016 et les prescriptions du plan de mise en accessibilité de la voirie et de l’espace public (PAVE).

Pour ADDM18, membre du Réseau Vivre Paris!, la réforme doit avoir un objectif et des contreparties pour les riverains. Son représentant a rappelé que plus un règlement est compliqué moins il s’applique. Il déplore, comme tous, que la réforme proposée entraine un doublement des terrasses (en terme de surface) et interroge la mairie : comment rendra-t-on applicable ce qui ne l’était pas avant ?

43 rue Lemercier, 17ème

Philippe Guerre (adjoint au commerce du 17ème arr.)  n’a fait que confirmer les craintes des associations. Il a indiqué que pour les commerçants à problèmes il n’y a pas de pas de moyens du côté de la Préfecture et de la DPSP. A titre d’exemple il a déclaré que, malgré des réunions hebdomadaires avec le commissariat et la DPSP, sur 50 signalements de terrasses à problèmes, 5 seulement ont conduit à des fermetures.

L’ Association des Usagers de DansMaRue (AUDMR) a mis en avant l’impression de déni de la part des autorités : réponses fantaisistes par rapport aux signalements, signalements occasionnellement suivis d’effet ou réponses toutes faites (« une équipe est intervenue ») mais pas toujours suivies d’effet. Ils ont déploré l’absence de signalements conduisant à des sanctions et le fait que l’élu se déclare satisfaite avec 70 verbalisations.

La DPSP n’est intervenue brièvement qu’en toute fin de réunion. Nous eu droit à un exercice de justification et d’autosatisfaction. La période de 4-5 mois aurait été trop courte pour évaluer l’efficacité de la DPSP (sic!) alors que c’est justement pendant cette seule période que les Parisiens avaient besoin de ses services puisqu’on nous avons été confinés ou semi confinés le reste du temps. Enfin la DPSP semble satisfaite d’avoir infligé 1 900 PV, dont certains pour jet de mégot ou autre incivilité mineure. Sur 10 000 terrasses, 7 000 étalages et 9 500 terrasses éphémères sur 150 jours, cela fait 4 millions de possibilités de verbalisation éventuelle. Comment expliquer un taux de verbalisation aussi ridicule après l’été que les Parisiens ont vécu? A quoi sert une police municipale dans ces conditions ?

Malgré les réserves exprimées, beaucoup de points importants ont été évoqués et méritent d’être étudiés de façon plus approfondie avant de finaliser un nouveau règlement qui nous engagera pour une longue période   De plus nous sommes encore, et pour une durée indéterminée,  dans une période marquée par le Covid. 
La bonne solution ne serait-elle pas de travailler ensemble à une charte V3, opérationnelle à partir de début juillet,  pour une durée limitée plutôt que de vouloir adopter le nouveau règlement dans la précipitation ?

Est-il bien nécessaire de revisiter l’esthétique de Paris ?

Article paru sur le site de Marais-Louvre

Le 1er adjoint de la Maire de Paris, Emmanuel Grégoire, a annoncé en novembre dernier que l’équipe municipale souhaitait revoir l’esthétique de la capitale et pour cela une consultation est lancée avec à la clé la rédaction d’un « manifeste pour une nouvelle esthétique parisienne » . Pour cette opération à laquelle chacun peut participer  la ville indique que si  » Paris est une ville d’une beauté extraordinaire, forgée par les matériaux comme la pierre, le verre ou le zinc, les couleurs, les lignes régulières »…elle  » ne peut pas se réduire aux projets du Baron Haussmann et d’Adolphe Alphand, qui ont dessiné notre ville au 19è siècle. Cette grammaire urbaine n’a pas imprégné tous les quartiers de Paris de la même manière. Paris est une ville multiple et à l’image de ses habitants : saisissante de contrastes, entre tradition et modernité. Le caractère unique de la beauté parisienne est ainsi à la croisée entre conservation patrimoniale et innovation. « . Il est ajouté, pour justifier ce changement sans doute déjà programmé,   » Aujourd’hui, la crise climatique change la donne : nécessité d’une végétalisation massive, développement des mobilités douces, débitumisation… La transformation radicale et nécessaire, en cours dans toutes les grandes métropoles mondiales, nous oblige à repenser totalement le paysage urbain parisien. « 

Voilà tout est dit, comment faire d’une ville au caractère unique, et déjà bien abîmée par nombre d’aménagements inadaptés, une ville sans doute banale et d’allure commune avec « les grandes métropoles mondiales ».  Cette perspective est d’autant plus navrante qu’ayant été sollicité par la mairie de Paris Centre qui ne peut qu’emboiter le pas à la mairie centrale, le mail d’accompagnement reçu pour inciter à participer à la consultation spécifiait, à propos du manifeste auquel cette dernière devrait aboutir, qu’il « … servira à définir un référentiel esthétique qui pourra par la suite être décliné dans les documents municipaux comme le plan local d’urbanisme, le règlement de étalages et terrasses, le règlement local de publicité ou encore le règlement de voirie. « 

4ème - 16 rue Vieille du Temple 2

Nous y voilà, réapparait une nouvelle fois le sujet des terrasses si important aux yeux de la municipalité qui sur ce plan fait preuve d’une constance sans faille, au même titre que les subventions conséquentes qu’elle accorde à des associations liées au secteur des cafetiers (à comparer au montant plus faible octroyé à Bruitparif afin d’installer des « pieuvres » permettant de mesurer les nuisances sonores émanant de bars qui ne respectent pas les habitants). Là encore et après une consultation sur la façon dont devront être occupées les places de stationnement libérés (notre article du 28 février 2021), les terrasses sont, au travers de cette nouvelle consultation,  noyées parmi d’autres thèmes comme le mobilier urbain, la couleur de celui ci le revêtement des rues etc. Le changement climatique impose-t-il de modifier les bancs et le mobilier de type colonne Morris ou fontaines Wallace (après qu’aient été changés nombre de kiosques à journaux devenus communs et sans cachet) ?  Quels nouveaux avantages le remaniement du règlement des terrasses va-t-il accorder aux  limonadiers ? Les habitants et leurs représentants seront-ils associés à la nouvelle rédaction de ces règles ? Les exclure leur  enlèverait une bonne part de légitimité.

Pour notre part, et vous pourrez faire de même, nous allons répondre au sondage en indiquant que le mobilier actuel avec sa belle couleur verte en accord avec le végétal ne doit pas être changé car il s’agit de la marque de fabrique de la capitale. Il serait impensable de la modifier sans gommer le passé.  En revanche, l’harmonie commande d’étendre ce mobilier type partout et de supprimer le mobilier inutile et décalé fait de poutres, traverses de chemin de fer et autres chaises, bancs et bacs à fleurs, caissons de protection des bicyclettes qui défigurent sous couvert de modernité des rues et des lieux pourtant emblématiques tels la place de l’Hôtel de Ville et la place de la République pour notre arrondissement. Il en est de même des milliers de corbeilles dans nos rues, des abribus et des toilettes publiques qui doivent répondre à un modèle unique en accord avec le mobilier traditionnel de la capitale. Le principal souci est aussi d’entretenir tout ce mobilier, de le repeindre dès que nécessaire et de le débarrasser des stickers et autres tags qui les recouvrent. Il importe aussi de faire de même sur les installations  techniques (feux tricolores, armoires électriques, panneaux indicateurs, bornes de recharge électrique…).  Les fresques et les peintures murales devront, elles aussi, être choisies en symbiose avec les lieux où elles seront apposées. Les « gribouillis » et « pochades » sans intérêt sont à exclure.  Sous couvert de verdir Paris il ne faut pas laisser faire n’importe quoi autour des arbres de nos rues et réglementer plus strictement leur aménagement. Quant à la « débitumlisation », il serait absurde de « débitumiser » pour « débitumiser ». Il faut penser à ceux qui ont des difficultés à se déplacer, aux parents avec des poussettes pour enfant… Le remplacement du bitume est à faire avec soin, après étude et en totale concertation avec les riverains des voies concernées.

Alors rêvons un peu et essayons de prendre pour nôtre la conclusion de la consultation de la mairie de Paris devant aboutir à un manifeste qui ne manque pas d’une certaine « prétention » :
« Le manifeste mettra en place des règles pour désencombrer l’espace public de son mobilier inutile, intégrer le végétal dans notre paysage, uniformiser les couleurs, les matériaux, les lignes car l’esthétique, c’est avant tout une question d’harmonie.« 

La Ville lance des consultations publiques absolument incontrôlables et suspectes de ne constituer que des faire-valoir de décisions prises par les élus.
Un contre-questionnaire qui constitue une riposte originale a été mis en ligne.
Vous serez peut-être tentés d’y participer (5 minutes maxi) et de vous exprimer un peu plus personnellement à l’occasion de la dernière question.

Un dossier que nous allons suivre. Cependant la question des terrasses est le sujet le plus sensible pour les habitants. Conscients que celles-ci doivent exister, ils sont, face à des exploitants indélicats, lassés par les nuisances qu’elles entraînent ans leur vie quotidienne et des avantages disproportionnés octroyés à ce seul secteur d’activité par une équipe municipale qui leur semble inféodée en comparaison du traitement réservé à d’autres commerces.

PS : Voir l’article de la Tribune de l’Art paru le 15 mars sur ce sujet

Terrasses éphémères à l’abandon

Mise à jour du 1er avril 2021

Les terrasses éphémères n’ont d’éphémère que le nom. Ephémère vient du grec ephêmeros, « qui dure un jour« , par extension « qui n’a qu’une courte durée« . Bien que les bars et restaurants soient fermés du fait des mesures gouvernementales, ces terrasses sont toujours en place, laissées à l’abandon par ceux qui les ont installées à titre gratuit sur l’espace public avec l’accord de la Ville.

Les terrasses soi-disant éphémères confisquent des places de stationnement pour handicapés, des emplacements réservés aux vélos, des places de stationnement classiques, des places de livraison qui empêchent les artisans de travailler. 

Elles enlaidissent la ville, donnant à certains de nos quartiers des airs de bidonville. Les déchets s’accumulent dans et sous certaines terrasses favorisant ainsi la prolifération des rats. 

A noter que bon nombre de ces terrasses ne respectent pas la charte élaborée par la Ville et signée par les commerçants. Cette charte est pourtant claire : Je m’engage à utiliser des dispositifs légers et esthétiques, facilement et rapidement démontables. (tables, chaises, plancher légers, parasols et écrans avec une hauteur maximale de 1,30 m). Parmi les centaines de terrasses signalées, combien respectent cette charte?

Lors des récents coups de vent certaines ont même représenté un réel danger. 

Aucun quartier n’est épargné comme le montre ce diaporama qui compte près de 620 exemples de terrasses abandonnées sur l’espace public. D’autres seront ajoutées au fur et à mesure des signalements.

9ème - 67 rue de Clichy
9ème - 49 rue des Martyrs
10ème - 31 rue Bichat 1
19ème - 30 rue Bouret
9ème - 37 rue du faubourg Montmartre
9ème - 19 rue Bleue
13ème - 13 rue de la Butte aux Cailles 1
9ème - 25 rue Marguerite de Rochechouart 2
15ème - 4 rue Violet 2
11ème - 26 avenue de la République
11ème - 25 rue Lacharrière
15ème - 70 boulevard de Grenelle 2
10ème - 39 rue des Petites Ecuries
3ème - 1 et 2 rue Charles Dupuis
1er - rue Saint-Honoré b
2ème - 4 rue Quatre Septembre
10ème - 14 rue du faubourg Poissonnière 2
9ème - 36 rue Condorcet 2
7ème - 2 rue de l'Université
11ème - 14 avenue Philippe Auguste 2
10ème - 31 rue Bichat 2
9ème - 15 rue Bergère
18ème - 63 rue Myrrha
4ème - rue François Miron
9ème - 15 rue Rougemont 1
9ème - 1 rue du faubourg Montmartre
9ème - 1 rue du Cardinal Mercier
1er - 7 rue des Prouvaires
12ème - 11 rue Trousseau
3ème- 51 rue de Bretagne
15ème - 4 rue Violet 1
6ème - 72 rue Mouffetard 2
4ème - 16 rue Vieille du Temple 4
1er - 23 rue Molière 2
1er - 20 rue du Roule
10ème- 50 rue du faubourg Poissonnière 1
2ème - rue des Petits Champs
9ème - 3 rue Choron
2ème - 50 rue Notre-Dame des Victoires 2
6ème - 2 place Michel Debré 2
6ème - 1 quai des Grands Augustins
11ème - 55 rue Jean-Pierre_Timbaud
1er - 8 rue de Beaujolais 1
9ème - 8 rue de la boule rouge
9ème - 6 rue de la boule rouge 1
5ème - 20 rue de la Montagne Sainte-Geneviève
1er - 48 rue Saint-Honoré
19ème - 84 avenue Secrétan 1
9ème - 22 rue de Trévise 1
9ème - 36 rue Condorcet
11ème - 37 rue Saint-Maur
9ème - 11 rue du faubourg Montmartre 2
10ème - 12 rue des petites écuries
9ème - 57 rue Rodier 1
9ème - 27 rue Bergère
9ème - 3 rue de la Grange Batelière
1er - 7 rue des Petits Champs
11ème - 80 avenue Parmentier 1
4ème - rue François Miron
13ème - 13 rue de la Butte aux Cailles 2
10ème- 40 rue du faubourg Poissonnière
4ème - 26 rue François Miron 2
18ème - 1 rue Frochot 1
9ème - 22 rue de Trévise
9ème - 38 rue Condorcet 1
17ème - 52 rue Legendre
9ème - 36 rue Condorcet 1
10ème - 10 rue des petites écuries
1er - 18 rue du Roule
4ème - rue du Pont Louis Philippe
2ème - 62 rue Montorgueil 1
10ème - 35 rue de l'Echiquier
6ème - 16 rue des Quatre Vents 2
4ème - 16 rue Vieille du Temple 2
4ème - rue des Francs Bourgeois
13ème - 15 rue de la Butte aux Cailles 1
13ème - 32 rue Vergniaud
10ème - 85 rue du faubourg Saint-Denis
5ème - 10bis rue Thouin
01_quai_orfevres_74_1
18ème - 104 rue Marcadet
6ème - 10 rue Mabillon 2
15ème - 70 boulevard de Grenelle 1
19ème - 6 rue de Chaumont 1
14ème - 1 rue de la Gaité
1er - rue du Beaujolais
05_rue_montagne_sainte-genevieve_25_1
5ème - 50 rue de la Montagne Sainte-Geneviève 1
11ème - 72 rue de la Folie Méricourt
3ème - 93 rue Beaubourg
18ème - 30 rue Muller 1
8ème - 117 rue Saint-Lazare
9ème - 22 rue de Trévise 2
11ème - 30 rue Keller
2ème - rue Cherubini b
18ème - 32 rue Muller
9ème - 54 rue Saint-Lazare 2
9ème - 13 rue du faubourg Montmartre
5ème - 94 rue Mouffetard 1
11ème - 61 rue Jean-Pierre Timbaud
9ème - 12 rue de la boule rouge
1er - 2 rue de la Petite Truanderie
18ème - 19 rue Muller 1
2ème - 28 rue Notre-Dame des Victoires
18ème - 18 rue Lepic
18ème - 39 rue Letort 1
14ème - 17 boulevard Edgar Quinet
19ème - 68 rue de Meaux 2
3ème - 1 rue Réaumur 2
10ème - 19 rue du faubourg Saint-Denis
13ème - 15 rue de la Butte aux Cailles 2
9ème - 2 rue de la Grange Batelière
5ème - 80 rue Mouffetard 2
9ème - 23 rue Richer 2
11ème - 25 rue Lacharrière
19ème - 23 rue de Belleville
9ème - 13 rue du faubourg Montmartre
2ème - 1 boulevard Montmartre
4ème - rue François Miron
9ème - 3 rue Richer 2
5ème - 28 rue Berthollet
10ème - 2 rue d'Enghien
4ème - rue François Miron
9ème - 4 rue Viollet-le-Duc le Duc 2
15ème - 76 boulevard de Grenelle 1
4ème - 16 rue Vieille du Temple 1
13ème - 11 rue de l'Espérance
3ème - 11 rue Notre-Dame de Nazareth
18ème - 5 rue Eugène Sue
9ème - 4 rue de la Grange Batelière
9ème - 157 rue Montmartre
9ème - 33 rue Condorcet
10ème- 20 rue du faubourg Poissonnière 1
9ème - 3 rue Richer 1
18ème - 19 rue Muller 2
18ème - 39 rue Myrrha
10ème - 110 rue des Petites Ecuries 2
11ème - 30 rue Saint-Maur
6ème - 8 rue du sabot
10ème - 88 rue du faubourg Saint-Denis
6ème - 50 rue Vavin 2
2ème - rue Cherubini a
18ème - 84 rue Championnet
9ème - 49 rue Rochechouart
18ème - 15 rue Lepic
10ème - 110 rue du faubourg Saint-Denis
9ème - 39 rue du faubourg Montmartre
11ème - 80 avenue Parmentier 2
6ème - 11 rue Littré 2
11ème - 19 rue Keller
9ème - 23 rue Richer
9ème - 11 rue du faubourg Montmartre 4
3ème - 1 rue Réaumur 1
1er - 8 rue de Beaujolais 2
1er - rue Saint-Honoré a
2ème - 28 rue Notre-Dame des Victoires
18ème - 39 rue Letort 2
1er - 15 rue Montpensier
11ème - 83 rue du Chemin Vert
1er - 15 rue Montmartre 2
2ème - rue Saint-Augustin
18ème - 84 rue Championnet
10ème - 161 rue d'Hauteveille
3ème - 51 rue Notre-Dame de Nazareth 2
10ème - 150 rue du faubourg Saint-Denis
18ème - 19 rue Poissonniers
1er - 50-52 rue de l'arbre sec
2ème - 12 rue Feydeau 1
1er - 23 rue du Louvre
1er - 8 rue du Roule
9ème - 10 avenue Trudaine 1
1er - 12 reu Berger
9ème - 32 rue Victor Massé
10ème- 35 rue de l'échiquier
11ème - 115 rue Saint-Maur
11ème - 47 rue Sedaine
9ème - 3 rue de Provence
10ème- 13 rue du faubourg Saint-Denis 1
9ème - 45 rue Rodier
1er - 20 rue Saint-Denis
11ème - 75 rue Saint-Maur 1
1er - 20 rue du Roule 2
9ème - 11 rue du faubourg Montmartre
9ème - 53 rue du faubourg Montmartre
9ème - 2 rue Vintimille
13ème - 13 rue de la Butte aux Cailles
11ème - 82 rue de la Folie Méricourt
2ème - 5 rue de la Banque
9ème - 2 rue Buffault 2
15ème - 92 boulevard de Grenelle 1
10ème - 50 rue du faubourg Saint-Denis
3ème- 4 rue de Normandie
10ème- 13 rue du faubourg Saint-Denis 2
9ème - 43 rue de Maubeuge
18ème - 108 rue Ordener
18ème - 30 rue Muller 2
3ème - 153 rue Saint-Martin
11ème - 63 rue Jean-Pierre_Timbaud
15ème - 3 rue de l'Armorique
11ème - 96 rue Oberkampf
1er - 68 rue Jean-Jacques Rousseau
4ème - rue François Miron
11ème - 41 avenue de la République 2
10ème - 89 rue du faubourg Saint-Denis
1er - 20 rue du Roule 1
2ème - 4 rue du Mail 2
2ème - 5 rue Saint-Augustin 1
2ème - 16 rue Saint-Marc 1
05_rue_montagne_sainte-genevieve_25_2
9ème - 1 rue Frochot
19ème - 84 avenue Secrétan 2
19ème - 68 rue de Meaux 1
11ème - rue de Nemours
10ème - 89 rue du faubourg Poissonnière 2
9ème - 47 rue Rochechouart
9ème - 2 rue Buffault
2ème - 5 rue Saint-Augustin 2
1er - 23 rue Molière 3
9ème - 23 rue Richer
4ème - rue François Miron
9ème - 155 rue Montmartre 2
19ème - 63 rue de Meaux 2
9ème - 57 rue de Clichy
11ème - 9 rue Gambey
11ème - 14 avenue Philippe Auguste 1
9ème - 57 rue Rodier 2
2ème - 4 rue du Mail 1
15ème - 64 boulevard Pasteur
9ème - 11 rue du faubourg Montmartre 1
10ème - 40 rue du faubourg Saint-Denis 1
6ème - 3 rue du sabot
9ème - 10 rue Condorcet
10ème - 22 rue Mazagran 2
6ème - 72 rue Mouffetard 1
11ème - 41 avenue de la République 1
9ème - 53 rue du faubourg Montmartre
3ème - 41 rue Notre-Dame de Nazareth
14ème - rue Raymond Losserand 2
2ème - rue de Louvois
6ème - 45 rue Dauphine
5ème - 25 rue Daubenton 2
11ème - rue Gambey
9ème - 13 rue Pierre Fontaine
9ème - 70 rue de Clichy
11ème - 20 rue Keller
9ème - 54 rue Saint-Lazare 1
9ème - 37 rue du faubourg Montmartre 1
2ème - 5 rue de la Banque
5ème - 80 rue Mouffetard 1
9ème - 2 rue de Milan
4ème - rue François Miron
11ème - 7 rue Boulle
11ème - 108 rue de la Folie Méricourt
9ème - 47 rue Condorcet
9ème - 15 rue du faubourg Montmartre
6ème - 10 rue Mabillon 1
11ème - 21 rue Keller
11ème - 7 rue Gambey
6ème - 110 rue du Cherche-Midi
18ème - 56 rue Letort 2
5ème - 2 rue des Fossés Saint-Jacques 1
10ème- 20 rue du faubourg Poissonnière 2
10ème - 19 rue Mazagran
9ème - 48 rue du faubourg Montmartre
9ème - 25 rue Marguerite de Rochechouart 1
10ème - 40 rue du faubourg Saint-Denis 2
11ème - 51 rue Jean-Pierre_Timbaud
10ème - 14 rue Bichat
5ème - 44 rue des Boulangers
10ème - 8 rue des Petites Ecuries
3ème - 3 rue Elzevir
12ème - rue Traversière a
10ème - 84 rue du faubourg Saint-Denis
6ème - 14 rue Dauphine
1er - 102 rue Saint-Honoré 3
9ème - 15 rue Choron
10ème - 43 rue des Petites Ecuries
11ème - 18 rue Boulle
4ème - rue du Roi de Sicile
7ème - 1 rue Casimir Périer
2ème - rue Cherubini c
10ème- 109 rue du faubourg Poissonnière
19ème - 10 rue de Meaux 2
13ème - 25 rue des Cinq Diamants
1er - 26 rue de Beaujolais
2ème - 50 rue Notre-Dame des Victoires 1
9ème - 21 rue Condorcet
9ème - 62 rue de Clichy
11ème - 79 rue Saint-Maur
14ème - rue Raymond Losserand 1
2ème - 44 rue Notre-Dame des Victoires 2
9ème - 15 rue Rougemont 2
18ème - 187 rue Marcadet
9ème - 21 rue du faubourg Montmartre
10ème - 22 rue Mazagran 1
12ème - rue Traversière b
6ème - 16 rue des Quatre Vents 1
6ème - 13 quai des Grands Augustins
15ème - 76 boulevard de Grenelle 2
1er - rue Saint-Honoré c
1er - 45 rue de l'arbre sec
01_rue_moliere_23_1
5ème - 94 rue Mouffetard 2
2ème - 12 rue Feydeau 2
2ème - 62 rue Montorgueil 2
11ème - 2 rue de la Folie Méricourt
9ème - 11 rue du faubourg Montmartre
9ème - 78 rue de Maubeuge
9ème - 55 rue du faubourg Montmartre
2ème - rue Notre-Dame des Victoires
18ème - 17 rue du Poteau
1er - 60 rue de l'arbre sec
10ème- 61 rue Chabrol
1er - 6 rue du Roule
9ème - 32 rue Victor Massé
11ème - 46 rue de la Folie Méricourt
10ème - 20 rue du faubourg Poissonnière 1
5ème - 10 rue Thouin
11ème - 61 rue Jean-Pierre_Timbaud
9ème - 4 rue Buffault
2ème - 16 rue Saint-Marc 2
9ème - 12 rue de la Boule Rouge
9ème - 2 rue Buffault 1
1er - 15 rue Montmartre 1
9ème - 58 rue Lafayette
9ème - 3 rue Richer
2ème - 18 rue Saint-Marc
11ème - 98 rue Oberkampf
18ème - 57 rue Montcalm
10ème- 8 rue du faubourg Poissonnière
6ème - 11 rue Littré 1
4ème - 16 rue Vieille du Temple 3
10ème- 18 rue du faubourg Poissonnière
1er - rue Saint-Honoré d
4ème - 26 rue François Miron 1
3ème - rue Charles Dupuis
9ème - 2 rue Buffault
9ème - 37 rue du faubourg Montmartre 2
15ème - 3 rue Olivier de Serres
10ème - 99 rue du faubourg Saint-Denis
1er - 17 rue des Lavandières Sainte-Opportune
2ème - 44 rue Notre-Dame des Victoires 1
1er - 49 rue de l'arbre sec
9ème - 155 rue Montmartre 1
4ème - rue François Miron
9ème - 4 rue Viollet-le-Duc le Duc 1
9ème - 8 rue Buffault
11ème - 6 rue Ternaux
9ème - 25 rue de Bruxelles
3ème - 8 rue Birague
11ème - 16 rue Cotte
15ème - 92 boulevard de Grenelle 2
3ème - 20 rue Réaumur 2
1er - 102 rue Saint-Honoré 1
9ème - 11 rue du faubourg Montmartre 3
10ème - 99 rue du faubourg Saint-Denis
11ème - 30 rue de la Folie Méricourt
9ème - 38 rue Condorcet 2
1er - 36 rue Montpensier
2ème - 7 rue des Capucines
01_quai_orfevres_74_2
10ème- 50 rue du faubourg Poissonnière 2
2ème - 8 rue Chénier
10ème - 110 rue des Petites Ecuries 1
10ème - 21 rue du faubourg Saint-Denis
6ème - 14 carrefour de l'Odéon
15ème - 29 rue Tiphaine 1
11ème - 80 avenue Parmentier 3
15ème - 4 rue Violet 4
18ème - 100 rue Ordener
1er - 25 rue Danièle Casanova
10ème - 14 rue du faubourg Poissonnière 1
11ème - 52 rue Saint-Maur
10ème - 59 rue du faubourg Saint-Denis
8ème - 1 rue d'Anjou
11ème - 8 rue Bréguet
2ème - 4 rue Poissonnière
11ème - 10 rue Bréguet
6ème - 45 rue Vavin 1
2ème - 10 rue des Capucines
18ème - 14 rue Léon
10ème - 46 rue du faubourg Saint-Denis
11ème - 10 rue de la Folie Méricourt
10ème - 48 rue du faubourg Saint-Denis
11ème - 8 rue de la Folie Méricourt
1er - 20 rue de Beaujolais
18ème - rue Germain Pilon
9ème - 21 rue du faubourg Montmartre
9ème - 13 rue Bergère
10ème - 82 rue du faubourg Saint-Denis
10ème - 11 rue du faubourg Saint-Denis
11ème - 5 rue Froment
5ème - 2 rue des Fossés Saint-Jacques 2
13ème - 27 rue des Cinq Diamants
9ème - 19 rue des Martyrs
9ème - 3 rue de Provence
9ème - 4 rue Viollet-le-Duc le Duc 1
11ème - 36 rue Keller
9ème - 28 rue Condorcet
10ème - 20 rue du faubourg Poissonnière
1er - 28 rue de la Grande Truanderie
10ème- 17 rue du faubourg Saint-Denis
6ème - 50 rue Vavin 1
9ème - 10 rue Condorcet
10ème - 41 rue des Petites Ecuries
3ème - 4 rue de Normandie
9ème - 5 rue Rossini
11ème - 96 avenue Parmentier
10ème - 39 rue des Petites Ecuries
1er - 102 rue Saint-Honoré 2
5ème - 72 rue Mouffetard
9ème - 8 rue Buffault
11ème - 1 rue Saint-Ambroise
9ème - 6 rue de la boule rouge 2
9ème - 2 rue Buffault
15ème - 4 rue Violet 3
11ème - 75 rue Saint-Maur 2
6ème - 45 rue Vavin 2
3ème - 51 rue Notre-Dame de Nazareth 1
9ème - 19 rue Bleue
10ème- 89 rue du faubourg Poissonnière
6ème - 36 rue Grégoire de Tours
9ème - 14 rue Rougemont
03_rue_pastourelle_16
3ème - 20 rue Réaumur 1
12ème - 16 rue Cotte
4ème - rue François Miron
6ème - rue de la Montagne Sainte-Geneviève
6ème - 3 carrefour de l'Odéon
11ème - 4 rue neuve Popincourt
3ème - 23 rue Pastourelle
11ème - 56 rue de la Fontaine au Roi
11ème - 104 boulevard Richard Lenoir
11ème - 26 rue de Crussol
10ème - 42 rue du faubourg Saint-Denis
3ème - 153 rue Saint-Martin
11ème - 14 rue Philippe Auguste
9ème - 37 rue du faubourg Montmartre
11ème - 47 rue Saint-Maur
3ème - 56 rue de Saintonge
15ème - 29 rue Tiphaine 2
9ème - 10 rue Drouot
5ème - 25 rue Daubenton 1
2ème - 4 rue Poissonnière
10ème - 99 rue du faubourg Saint-Denis
3ème - 3 rue Birague
9ème - 10 avenue Trudaine 2
9ème - 48 rue du faubourg Montmartre
18ème - 56 rue Letort 1
10ème- 21 rue du faubourg Saint-Denis
1er - 31 rue Berger
6ème - rue Monsieur le Prince
18ème -17 rue du Poteau
10ème - 209 rue Saint-Maur
1er - 18 rue du Roule
1er - 43 rue de l'arbre sec
5ème - 50 rue de la Montagne Sainte-Geneviève 2
15ème - 34 boulevard Pasteur
6ème - 2 place Michel Debré 1
13ème - 15 rue de la Butte aux Cailles
6ème - 14 rue des quatre vents
1er - 1 rue Duphot
19ème - 63 rue de Meaux 1
2ème - rue Notre-Dame des Victoires
19ème - 10 rue de Meaux 1
7ème - 10 rue Saint-Dominique
9ème - 4 rue de la Tour d'Auvergne
9ème - 67 rue de Clichy

Et pourtant, dans la plupart des cas, la Ville ne fait rien pour exiger leur démontage.

Si vous n’avez pas le temps de visionner tout le diaporama nous avons préparé un « best of » ou plutôt un « pire de ».

15ème - 4 rue Violet 3
1er - 12 boulevard de Sébastopol
11ème - 56 rue de la Fontaine au Roi
9ème - 4 rue Viollet-le-Duc 1
19ème - 6 rue de Chaumont 1
18ème - 30 rue Muller 1
6ème - 50 rue Vavin 1
5ème - 20 rue de la Montagne Sainte-Geneviève
1er - 20 rue Saint-Denis
11ème - 115 rue Saint-Maur
11ème - 2 rue de la Folie Méricourt
4ème - 58 rue du Roi de Sicile 2
5ème - 72 rue Mouffetard
1er - 18 rue de Beaujolais
10ème - 14 rue Bichat
18ème - 104 rue Marcadet
6ème - 36 rue Grégoire de Tours
2ème - 8 rue Chénier
5ème - 80 rue Mouffetard 2
9ème - 15 rue Rougemont 2
4ème - rue François Miron
1er - 26 rue de Beaujolais 2
1er - 50 rue de l'Arbre Sec
9ème - 22 rue de Trévise 2
3ème - 20 rue Réaumur 1
11ème - 75 rue Saint-Maur 2
11ème - 80 avenue Parmentier 3
11ème - 4 rue neuve Popincourt
6ème - 47 rue Vavin
05_rue_montagne_sainte-genevieve_25_1
10ème - 8 rue du Faubourg Poissonnière 2
3ème - 20 rue Réaumur 2
15ème - 4 rue Violet
Style cabane de jardin (>1,30m)

Le Réseau Vivre Paris! vous encourage à signaler toutes les terrasses à l’abandon en utilisant l’appli DansMaRue. Ce signalement peut se faire sur le site ou mieux encore sur un smartphone. Choisir la rubrique Voirie et espace public et cocher terrasse à usage commercial / étalage excessif. Afin d’en garder trace indiquer l’adresse terrassesSUPPRIMER@reseau-vivre-paris.fr. Tous les signalements seront envoyés à cette adresse et nous pourrons ainsi juger de l’efficacité ou de l’inefficacité de la Ville dans ce domaine.

Un exemple de terrasse pour lequel les agents de la ville n’ont rien vu d’anormal…

6ème - 45 rue Dauphine

Pour cette terrasse au 45 rue Dauphine dans le 6ème la réponse de la DPSP est la suivante : Il nous est impossible d’y donner suite car : En l’absence de danger pour la circulation piétonne, et compte tenu de l’activité commerciale suspendue jusqu’à nouvel ordre, l’examen d’une éventuelle non conformité sera revu ultérieurement. Or cette terrasse contrevient pourtant à la charte élaborée par la Ville et signée par les commerçants : les dispositifs ne sont ni légers ni esthétiques, ils ne sont pas facilement et rapidement démontables, ils dépassent la hauteur maximale de 1,30 m et une installation électrique se trouve à l’intérieur.

1er - 23 rue Molière 3
Un exemple parmi tant d’autres des difficultés que rencontrent les livreurs et les artisans (23 rue Molière, 1er). Les places de livraison sont occupées par une terrasse inutile, les livreurs se garent où ils peuvent.

Les contributions des Parisiens commencent à porter leur fruit comme en atteste ce message sur Twitter:

Encore un effort… nous sommes loin du compte comble montre notre diaporama.

Les réactions dans la presse :
«Abominables», «mal bricolées» : un collectif part en guerre contre les terrasses éphémères à Paris (Le Parisien, 16 février)
Faut-il démonter les terrasses éphémères à Paris? (BFMTV, 18 février)
Un collectif alerte contre les terrasses éphémères (CNews, 19 février)
«Certaines sont bidonvillesques»: un collectif s’attaque aux terrasses éphémères à Paris (Le Figaro, 23 février)

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