Mise à jour du 1er avril 2021
Les terrasses éphémères n’ont d’éphémère que le nom. Ephémère vient du grec ephêmeros, « qui dure un jour« , par extension « qui n’a qu’une courte durée« . Bien que les bars et restaurants soient fermés du fait des mesures gouvernementales, ces terrasses sont toujours en place, laissées à l’abandon par ceux qui les ont installées à titre gratuit sur l’espace public avec l’accord de la Ville.
Les terrasses soi-disant éphémères confisquent des places de stationnement pour handicapés, des emplacements réservés aux vélos, des places de stationnement classiques, des places de livraison qui empêchent les artisans de travailler.
Elles enlaidissent la ville, donnant à certains de nos quartiers des airs de bidonville. Les déchets s’accumulent dans et sous certaines terrasses favorisant ainsi la prolifération des rats.
A noter que bon nombre de ces terrasses ne respectent pas la charte élaborée par la Ville et signée par les commerçants. Cette charte est pourtant claire : Je m’engage à utiliser des dispositifs légers et esthétiques, facilement et rapidement démontables. (tables, chaises, plancher légers, parasols et écrans avec une hauteur maximale de 1,30 m). Parmi les centaines de terrasses signalées, combien respectent cette charte?
Lors des récents coups de vent certaines ont même représenté un réel danger.
Aucun quartier n’est épargné comme le montre ce diaporama qui compte près de 620 exemples de terrasses abandonnées sur l’espace public. D’autres seront ajoutées au fur et à mesure des signalements.
Et pourtant, dans la plupart des cas, la Ville ne fait rien pour exiger leur démontage.
Si vous n’avez pas le temps de visionner tout le diaporama nous avons préparé un « best of » ou plutôt un « pire de ».
Le Réseau Vivre Paris! vous encourage à signaler toutes les terrasses à l’abandon en utilisant l’appli DansMaRue. Ce signalement peut se faire sur le site ou mieux encore sur un smartphone. Choisir la rubrique Voirie et espace public et cocher terrasse à usage commercial / étalage excessif. Afin d’en garder trace indiquer l’adresse terrasses@reseau-vivre-paris.fr. Tous les signalements seront envoyés à cette adresse et nous pourrons ainsi juger de l’efficacité ou de l’inefficacité de la Ville dans ce domaine.
Un exemple de terrasse pour lequel les agents de la ville n’ont rien vu d’anormal…
Pour cette terrasse au 45 rue Dauphine dans le 6ème la réponse de la DPSP est la suivante : Il nous est impossible d’y donner suite car : En l’absence de danger pour la circulation piétonne, et compte tenu de l’activité commerciale suspendue jusqu’à nouvel ordre, l’examen d’une éventuelle non conformité sera revu ultérieurement. Or cette terrasse contrevient pourtant à la charte élaborée par la Ville et signée par les commerçants : les dispositifs ne sont ni légers ni esthétiques, ils ne sont pas facilement et rapidement démontables, ils dépassent la hauteur maximale de 1,30 m et une installation électrique se trouve à l’intérieur.
Les contributions des Parisiens commencent à porter leur fruit comme en atteste ce message sur Twitter:
Les réactions dans la presse :
– «Abominables», «mal bricolées» : un collectif part en guerre contre les terrasses éphémères à Paris (Le Parisien, 16 février)
– Faut-il démonter les terrasses éphémères à Paris? (BFMTV, 18 février)
– Un collectif alerte contre les terrasses éphémères (CNews, 19 février)
– «Certaines sont bidonvillesques»: un collectif s’attaque aux terrasses éphémères à Paris (Le Figaro, 23 février)
17 rue Custine dans le 18è : pas d’investissement en installation de terrasse éphémère, le patron ne connaît l’argent que dans le sens « entrée » .
Tous les soirs des hordes de bobos braillards auxquels les serveurs ne disent rien, des fois qu’ils ne renouvellent pas leurs consommations. Les clients ont-ils conscience que leur sottise bêlante fait le bonheur du tiroir-caisse ?
Comment est-on descendu à ce niveau, qui devient la norme dans les bistrots parisiens ? D’où vient un tel sans-gêne ?
Les touristes viennent dans la capitale du pays des droits de l’homme et des lumières et se retrouvent dans une usine à bière pleine de gens qui ne parlent que d’eux et de leurs selfies, mais en beuglant.
Dire que j’avais confiance en cette municipalité. Je pense maintenant qu’elle mise sur les bobos imbéciles mais macronistes et sur les patrons de bar réacs pour renflouer l’électorat PS.
Les uns sont stupides et les autres cupides ? Pas de problème, la mairie s’adapte.
C’est ce qu’on appelle une politique catégorielle.
Nouvelle stratégie des restaurateurs et bars à terrasse éphémère dans le haut 9eme (rues Condorcet, Massé, de Douai)? Ils affichent la Charte de la Mairie régissant les terrasses bien en vue dans leur vitrine (hauteur, matériaux autorisés notamment) , mais n’en tiennent aucun compte dans la configuration de leur terrasse.
Dans le 9e deux restaurants et un bar à cocktails en face de mon immeuble, Braisenville, Cuoco Galante et Amaro, aux 36 et 38 rue Condorcet, ont installé des terrasses éphémères devant leurs établissements respectifs et une terrasse en plus sur le trottoir d’en face, donc devant le 31 rue Condorcet.
Donc 4 terrasses en tout. Les 3 établissements sont possédés par un seul et même propriétaire comme on peut le voir sur leur site internet. Au prix du mètre carré dans le 9e, il s’agit là d’une appropriation très rentable de l’espace public.
La limite horaire de 22h n’a jamais été respectée lorsqu’elles étaient ouvertes et les signalements à la police ont été vains.
Elles sont en infraction avec la charte, hauteur supérieure à 1,3m, longueur supérieure aux restaurants, débordant sur un parking trottinette, occultant une fenêtre d’habitation de rez de chaussée, matériel fixé au sol, etc.
Elles compromettent également la possibilité de procéder à des livraisons, des déménagements ou même la possibilité pour des ambulances , des pompiers, des taxis de stationner à proximité sans interrompre la circulation dans une rue à sens unique déjà étroite.
Deux signalements à Dans ma rue, un signalement à l’adresse Nuisances professionnelles sur le site de la ville, des échanges de courrier avec un adjoint de la mairie du 9e n’ont jusqu’ici rien donné .
Vous annoncez sur votre page 460 signalements de terrasses tombant en ruine, hideuses, occupant indument les places de livraisons, dangereuses (au choix, voire les quatre à la fois). Cette municipalité est-elle sourde à ce que lui disent les Parisiennes et Parisiens? J’en ai signalé certaines. Une équipe est soi-disant intervenue et la terrasse est toujours en place.
Les Parisiennes et Parisiens vont-ils devoir détruire eux-mêmes ces terrasses? D’ailleurs que risqueraient-ils puisqu’elles n’ont aucune existence légale?
Madame la Maire, faites quelque chose pour cette ville que vous prétendez aimer.
Merci d’avance.
Hidalgo ne s’intéresse plus à Paris comme en atteste un extrait d’un article du Monde de ce jour.
C’est tout le sens de son tour de France, qui doit l’emmener dans plusieurs métropoles (Dunkerque, Nantes, Rennes et Montpellier), mais aussi dans des communes de taille moyenne comme Libourne (Gironde), Périgueux, Le Creusot (Saône-et-Loire), Cherbourg (Manche) ou Quimper et des villages ruraux en Côtes-d’Armor ou du Tarn.
Elle se moque de l’aspect bidonville des rues de Paris. Elle n’y est plus.
Un enfer dans les rues assez étroites : sales, moches, et tellement bruyantes, c’est juste invivable ! Et ils veulent les pérenniser….. Scandaleux
Merci d’inclure dans votre liste de rues sales et détériorées à cause de l’invasion des terasses dites éphémères sur le domaine public , toute la rue du montparnasse côté 14eme. Elle est entièrement mitée par des bouts de bois cloués à la chaussée en position horizontale et verticale, (des ex-“terasses” ) lequel bois est en état de dégradation et de fermentation avancées. La rue est devenue impraticable et dangereuse pour la résidente âgée que je suis.
Les restaurateurs ont rapidement trouvé l’argent pour les monter . A eux de les démolir étant donné le risque de chute et l’insalubrité de ces bouts de bois.
Il existe un super compte Instagram ! N’hésitez pas à unir vos forces 🙂
—> Balancetaterrasse sur Instagram
Et les tapis de sol en faux gazon plastique!? Quelle beauté et quel sens de l’écologie !!! , n’est-ce pas?
Comment imaginer que la ville, qui laisse les terrasses déborder de partout en temps normal, les contre terrasses s’installer hors règlementation, qui refuse de supprimer les terrasses hors règlementation qui avaient l’autorisation avant la nouvelle municipalité, s’inquiète de la pose règlementaire des terrasses prétendûment « éphémère » ?
Mais que se cachet-t’il derrière cette complaisance envers la cafetiers, contre les habitants ?
Qui vote en fin de compte ? Les cafetiers, qui vivent ailleurs, et souvent utilisent des gérants mal payés, et au pourcentage, qui ne voteront de toutes façons pas pour Hidalgo ou les habitants qui ont décidé d’y passer leur temps ?
Hallucinant !
Séquence humour… Cela se passe au 84 rue Championnet dans le 18ème. Comme les agents du service de la Ville ne peuvent pas se garer correctement car les terrasses occupent les places de stationnement, ils n’ont pas le choix: stationner en partie sur le passage pour piétons. J’espère qu’ils ne sont pas en train de siroter un verre dans l’établissement qu’ils sont censé verbaliser. Je vais les aider… Non-respect de la charte : hauteur supérieure à 1,30m.
La situation est d’autant plus scandaleuse qu’avant ce problème des terrasses prétendument éphémères, la calamiteuse gestion des terrasses autorisées par la Ville était déjà, en soi, un grave problème dans de nombreux quartiers du fait de l’absence de contrôle du respect du règlement des terrasses et étalages et la situation de totale impunité des exploitants. Il suffit de payer un ridicule tribut à la Ville pour que tout soit permis : gêner les piétons en envahissant l’espace au-delà du périmètre autorisé, gêner les voisins par les bruits d’exploitation (voix des clients, manipulations sans ménagement du mobilier à l’installation et au remisage).
Bonjour, 2 terrasses ont enfin été enlevées ce jour, suite, peut-être, au signalement via l’appli dansmarue. Des places de livraisons se sont libérées et un peu d’esthétique a été retrouvée. Je ne sais pas si la mairie a exercé une quelconque pression ou si c’est de l’initiative des bars possédant ces débris palettes mais le résultat est là.
La mairie me répond que même ces terrasses avec un toit et de plus d’un mètre trente sont légales jusqu’à fin août!
La charte rédigée par la Ville et signée par les commerçants est pourtant claire :
Je m’engage à utiliser des dispositifs légers et esthétiques, facilement et rapidement démontables. (tables, chaises, plancher légers, parasols et écrans avec une hauteur maximale de 1,30 m)
Deux possibilités : soit la Ville ne connait pas ses propres règlements, soit elle n’agit pas pour le faire respecter.
Ces installations mal bricolées et négligées font un effet infect et quart-mondisent encore un peu plus Paris. Et, ce n’est pas le moindre des maux, elles sont une privatisation indue de l’espace public qui nous empêche de circuler, de nous garer et qui pose beaucoup de problèmes aux livraisons, aux artisans et ouvriers qui ont du matériel à transporter et qui ont besoin de stationner près de leurs chantiers.
Quand elles sont en activité, c’est déjà une honte mais pendant des mois de confinement les laisser en place c’est carrément aberrant
Comment la Maire de Paris, qui ambitionne de diriger le pays, peut-elle se satisfaire d’une telle vitrine ? Où bien est-ce le signal qu’elle se désintéresse désormais de Paris et des Parisiens et concentre toute son énergie et son temps à sa campagne électorale, laissant la Ville à l’abandon ?