Dans un précédent article (Tout ça pour ça) nous trouvions « assez symptomatique de voir tous ces membres du lobby de la nuit claquer la bise aux élus et tout ce petit monde se tutoyer« . Nous ajoutions que « les riverains sont les victimes de cette trop grande proximité« . Les riverains, mais aussi les contribuables, comme le montre cet article du Parisien (Paris débloque 3M€ pour les salles de musiques actuelles).

Un des bénéficiaires des largesses de la Ville (avec l’argent des contribuables) n’est autre que la Bellevilloise de M. Barillet, fondateur des Pierrots de la Nuit et un des auteurs du rapport qui se trouve sur le site du MAEDI et qui juge que l’action des associations d’habitants est « dommageable« .

Autre pompe à subvention : Café Culture. Qui retrouve-t-on dans ce GIP (groupement d’intérêt public : personne morale de droit public dotée d’une structure de fonctionnement légère et de règles de gestion souples) ? Le Collectif Culture Bar-bars, auteur d’un projet de charte qui voudrait introduire la notion d’antériorité pour interdire aux riverains victimes du bruit généré par un établissement de se plaindre. (lire La charte de Culture Bars-Bars : une farce)

Des subventions vont également aller aux cafés de moins de 200 places pour qu’ils puissent organiser des concerts. Ce sont justement ces établissements qui troublent le plus la vie des riverains.

Et cerise sur la gâteau, cette demande de la Ville : l’exonération de la contribution économique territoriale. Les Parisiens pourraient aussi demander l’exonération des taxes foncières ! Les contribuables parisiens vont donc malgré eux financer ceux qui les empêchent de dormir.