Le Canal Saint-Martin, haut lieu de l’alcoolisation parisienne

Un reportage de France 2 sur les troubles générés par les fêtards alcoolisés subis par les riverains : bruits, déchets… Le Dr Bertrand Lukacs, président de l’Association des Riverains du Canal Saint-Martin (membre du Réseau « Vivre Paris! ») témoigne.

Un riverain témoigne. Il a été contraint de déménager.

2 Comments

  1. Un riverain du Canal Saint-Martin

    Je suis totalement écœuré. L’été 2015 a été le pire de tous.
    La communication mise en place par les mairies sur des grands panneaux, à grand frais, a été conçue dans notre dos alors que nous devions être associés. Cette communication est calamiteuse, elle va à l’encontre des arrêtés existants… incroyable mais vrai…
    Les patrouilles annoncées devant les caméras par Frédéric Hocquard n’ont évidemment jamais eu lieu car le commissariat n’a pas les moyens humains.
    La DPP (Direction de la Prévention et de la Protection – Mairie de Paris) ne sert à rien : les agents quittent les lieux à 18h, quand les premiers buveurs arrivent (!).
    Ces doubles discours, cette inefficacité et cette absence de vision sont affligeants.
    Les riverains sont plus que jamais excédés : ils ont envoyé une lettre recommandée à la Maire de Paris Hidalgo et au Préfet de Police pour obtenir un rendez-vous urgent. Et ils n’en resteront pas là.

    • Souris des villes

      Même chose du côté de la Butte aux Cailles où le mois de juillet a été particulièrement éprouvant. Le maire de l’arrondissement ne répond pas, ni la prétendue chargée de la nuit qui est son adjointe. Pas mieux du côté du commissariat qui n’a aucun moyen spécifique et se contente de veiller à ce qu’il n’y ait pas de délinquance d’agression aux personnes. L’alcoolisation va bon train, tout le monde ne marche pas droit, les trainées de pisse ou de dégueulis s’accumuleraient si on ne payait un service de propreté renforcé qui, lui, reste fidèle au rendez-vous pour escamoter les traces de ces nuits sales. Seul répit pour ceux qui sont restés chez eux en août : un peu moins de monde. Encore que les quelques uns qui restent, bien imbibés, ne soient pas toujours discrets et les patrons des établissements n’interviennent jamais pour les calmer. Et les riverains sont très excédés et n’en resteront pas là.

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